Le conseiller municipal Arsène Yaovi salue la création de l’agence de sauvegarde de la culture Adja Tado. Il salue cette décision du gouvernement et encourage le président Patrice Talon à poursuivre la promotion et la valorisation de nos cultures.
De l’inédit. Il s’agit de la création des agences de sauvegarde des aires socioculturelles en République du Bénin. Le gouvernement a pris cette décision en conseil des ministres le 31 janvier 2024.
Au nombre de quatre, ces agences sont :
- l’Agence de sauvegarde de la culture Adja-Tado ;
- l’Agence de sauvegarde de la culture Yoruba ;
- l’Agence de sauvegarde de la culture du Grand Borgou ;
- l’Agence de sauvegarde de la culture des Montagnes.
Selon le gouvernement, l’objectif visé en créant ces agences est de promouvoir la mise en valeur des éléments constitutifs du patrimoine des aires concernées, notamment les traditions et expressions orales, les arts de spectacle, les pratiques sociales, les rituels, les événements festifs, les connaissances se rapportant à la nature et à l’univers ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel pour autant qu’ils ne contreviennent pas aux lois et règlements en vigueur.
Le conseiller municipal Arsène Yaovi salue cette décision du gouvernement notamment en ce qui concerne la création de l’Agence de sauvegarde de la culture Adja-Tado . Il encourage le président de la république, Patrice Talon, à poursuivre ses oeuvres pour la promotion et la valorisation des cultures au Bénin.
Il faut souligner que ces agences de sauvegarde des aires socioculturelles en République du Bénin sont constituées sous la forme d’établissement public à caractère social et scientifique. Selon le gouvernement, elles auront pour mission principale d’élaborer, sur la base des orientations du Gouvernement, des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en liaison avec les communautés, groupes et/ou individus, le cas échéant. Elles se chargeront également d’assurer leur mise en œuvre dans la perspective d’améliorer leur contribution au développement socioéconomique du pays.
Il est important de signaler que ces agences ne disposent pas de territoires physiques de compétence mais couvrent plutôt des espaces socioculturels.
Une fois opérationnelles, ces agences dont les statuts ont été par ailleurs approuvés, constitueront un creuset pour l’appropriation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel de notre pays.
E.A.T.