Après Savè ce jeudi 25 juin, le Professeur Joël AIVO a mis le cap sur Parakou où il a rencontré des militants du parti Fcbe, informent des militants du parti.
Alors que les rumeurs sur sa probable candidature à la présidentielle de 2021 s’enflent sur la toile, le Professeur Frédéric Joël Aïvo multiplie les rencontres et contacts avec les populations. Le constitutionnaliste s’adresse aux responsables de plusieurs partis politiques de l’opposition et leur parle d’espoir et d’avenir. La délégation de Joël Aïvo a été aperçue jeudi dans la journée à Savè, après Porto-Novo où il a rencontré, il y a quelques jours, des militants du Prd de Me Adrien Houngbédji.
Dans son périple, le Professeur Frédéric Joël Aïvo est allé échanger avec les militants Fcbe de Parakou. Selon nos informations, les militants FCBE de Parakou qui s’organisent pour la présidentielle de 2021 ont reçu Joël Aivo au quartier Tranza chez un jeune leader de Parakou. Étaient à cette rencontre, « de vrais militants FCBE fidèles au Cauris ». Au menu de la rencontre, l’élection présidentielle de 2021.
Les discussions ont aussi porté sur la gouvernance actuelle, la souffrance des populations, les licenciements, le chômage des jeunes, la propagation du Coronavirus, le parrainage… les participants à la rencontre ont condamné le parrainage et ont pris la ferme résolution de combattre l’exclusion, informent les mêmes sources. Ils ont aussi invité les Fcbe à une mobilisation générale autour d’un candidat de consensus dans le cadre de la présidentielle de 2021.
Un participant à la réunion rapporte sur les réseaux sociaux: « Nous avons dit à AIVO que nous voulons reprendre notre parti et que 2021 est notre dernière chance. En réponse, Il a dit que pour sauver tous les partis politiques en souffrance, nous devons œuvrer ensemble pour le retour de la démocratie. Pour lui, le retour de la démocratie est la seule condition pour éviter l’enterrement définitif de tous ces partis ».
Au terme de cette rencontre avec Joël AIVO, les militants FCBE ont décidé d’investir le terrain pour verrouiller la ville de Parakou.
Jean-Louis KOGBEDJI