Hyppolite Ahondemé poursuit sa tournée de remobilisation pour les élections générales de 2026. En témoigne le géant meeting politique qu’il a organisé ce samedi 15 mars 2025 à l’hôtel Sossa de Cococodji dans la commune d’Abomey-Calavi. C’était en présence du patriarche Urbain Karim da Silva, une délégation du parti BR conduite par le député Arifari Bako.
Hyppolyte Ahondemé travaille d’arrache-pied pour une victoire écrasante du parti politique Bloc Républicain aux élections générales de 2026. C’est une véritable démonstration de force au géant meeting politique de ce samedi à Cococodji.
Après Porto-Novo, cap a été mis sur Cococodji ce samedi 15 mars pour le même exercice. La mobilisation était au top. Jeunes, femmes, sages et têtes couronnées ont répondu massivement présents à l’appel du jeune leader qui fait beaucoup pour le parti du cheval blanc cabré que dirige le président Abdoulaye Bio Tchané.
Très satisfait de cette mobilisation, le président des sages de l’Ouémé, le patriarche Urbain Karim da Silva, parrain de l’événement, a béni l’assistance. Il a, par la même occasion, exprimé sa joie : » Que reste-il encore ! La statue du président Patrice Talon. Cet homme qui a transformé le Bénin. Il faut avoir le courage de le dire. Talon » Midokpénawé », a déclaré Urbain Karim da Silva.
Le chef de l’État, Patrice Talon, a fait autant pour le Bénin selon Hyppolite Ahondémé. » On n’a pas besoin de dresser le bilan de ses actions et réalisations qui sont d’ailleurs visibles. Le Bénin n’a jamais atteint ce niveau de réalisations », affirme Hyppolite Ahondemé. C’est pourquoi, dit-il, cette dynamique doit continuer. Continuer cette dynamique nécessite le travail sur le terrain. Et 2026 sera une période charnière qui verra la fin d’un régime et le début d’un autre.
» C’est un rendez-vous devant l’histoire où notre engagement est attendu pour saisir les opportunités et implémenter le changement dont nous rêvons pour notre pays le Bénin », a souligné Hyppolite Ahondémé.
Et pour ce faire, les jeunes et femmes doivent jouer leurs partition surtout ceux du BR. » Chers jeunes , nous n’avons plus le droit d’observer passivement la scène politique », a précisé Hyppolite Ahondémé. « Nous devons oser agir d’abord individuellement pour impacter notre environnement et agir collectivement pour apporter plus de progrès qui sous-tendent notre lutte au sein du BR.
Le BR accorde une place aux jeunes et femmes
L’honorable Arifari Bako, vice-président de l’école de formation du BR a, dans son intervention, souligné que le Bloc républicain accorde une place aux jeunes et femmes.
« Dans nos statuts et règlements, il est inscrit désormais pour tous candidats ou pour toutes listes à des élections communales, locales et législatives, il faut réserver un quota de 30% aux jeunes et 30% pour les femmes « , a-t-il rappelé. Les raisons qui justifient cette décision est la marginalisation observée au sein des jeunes et femmes.
La politique au Bénin aux dires de Arifari Bako fut une affaire de jeunes. Mais le constat est qu’il y a une ère de » jeuontocratie » qui s’est installée au Bénin et le leadership politique est une affaire des sexagénaires et autres. La jeunesse est de plus en plus marginalisée alors qu’aujourd’hui, il y a plus de jeunes dans la société que par le passé. La proportion de jeunes au Bénin, selon Arifari Bako, n’est pas comparable à ceux des années 1950, 1960 et 1970.
Ce qui explique cette marginalisation selon l’ ancien ministre des affaires étrangères est le fait de l’histoire. » Nous devons dire que c’est un fait de l’évolution vers l’accaparement du pouvoir à une certaine élite politique qui s’est pérennisée au pouvoir depuis les années 1960, 1970 jusqu’à ce jour. Il a pour citer des exemples du président feu Hubert Maga. Ce dernier fut ministre en France à l’âge de 32 ans, président de la République à l’âge de 44 ans parce qu’il était né en 1916. Sourou Migan Apithy, dira le Vp de l’école formation du BR fut député à l’Assemblée nationale française au titre du Bénin en 1946 à l’âge de 33 ans. Il y a des ministres de ce pays dans les années 1960 à l’âge de 28 ans, rappelle Arifari Bako. » La politique chez nous fut une affaire de jeune. L’élite initiale, c’était celle jeune », a dit le Vice-président de l’école de formation du BR Arifari Bako.
Boniface KABLA