La professionnalisation du football est en marche au Bénin. Les nombreuses réformes engagées par le gouvernement de la Rupture touchent également le domaine du sport. Le football en particulier. Dans le but de professionnaliser le sport béninois, le gouvernement a décidé que désormais, il faut des sociétés sportives.
Après avoir rencontré le lundi 31 août dernier les chefs d’entreprise publics et privés pour leur expliquer en long et en large, les tenants et les aboutissants de cette réforme salvatrice, le patron du sport béninois était vendredi dernier au siège de la Fédération béninoise de football où, en compagnie de Mathurin de Chacus, le président de l’instance faîtière de gestion du football national, s’est prêté avec aisance au même exercice qui a duré plus de deux heures d’horloge. Dans cette veine, le ministre Homeky leur a exposé le modèle de ‘’sociétés sportives retenu’’ par le Bénin et les avantages que peuvent en tirer les adhérents. Selon le ministre Oswald Homeéky, cette réforme est porteuse d’espoir et «le Bénin va faire un pas majeur dans la conduite des projets sportifs ».
Pour lui, la réforme a pour but de sécuriser d’abord la rémunération des joueurs et des encadreurs, d’augmenter le niveau d’intensité de nos différents championnats et enfin d’établir et d’instaurer dans notre pays, le business du sport. C’est pourquoi le Bénin a fait l’option de la société anonyme sportive professionnelle. A en croire le ministre, les entreprises vont être invitées à créer des sociétés sportives qui vont, à travers des signatures de conventions avec les associations sportives détentrices du récépissé d’enregistrement, opérer la partie professionnelle de ces associations.
A signaler qu’au Bénin, les trois ligues de football comptent 54 clubs.
Avec B. Assouma