Après la visite du ministre Afbenonci et du Chef d’Etat-Major, Général Fructueux Gbaguidi, les autorités sécuritaires du Rwanda ont reçu le Directeur Général de la Police Républicaine (DGPR). Cette visite intervient à un moment où le Bénin envisage de signer un accord militaire avec le Rwanda dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Directeur Général de la Police Républicaine (DGPR) est en visite de travail au Rwanda depuis quelques jours. Le Général Soumaïla Yaya a rencontré des autorités rwandaises, avec qui, il a abordé des questions sécuritaires et la possibilité de coopération entre les deux pays, sur ce plan.
« Aujourd’hui, nous sommes traversés par des manifestations du terrorisme. Ce qui nous oblige à nous mettre ensemble pour trouver des solutions, définir les stratégies ensemble, conduire les opérations ensemble pour le succès de nos pays. Nous avons estimé qu’il serait très bien de coopérer avec nos frères du Rwanda », a déclaré le DGPR, Soumaïla Yaya.
La visite du DGPR s’inscrit dans le cadre des discussions en prélude à la coopération envisagée entre les deux pays, a précisé le porte-parole de la police rwandaise. « Cette visite est une étape importante vers la mise en place d’une coopération efficace entre la police du Bénin et celle du Rwanda, par le biais des échanges entre les directeurs de police, lesquels pourraient aboutir à la signature prochaine d’un accord de coopération, c’est l’objectif réel de cette visite » a expliqué John Bosco Kabera au micro de VOA Afrique. Certaines sources avaient évoqué la possibilité de déploiement de soldats rwandais au Bénin dans le cadre de cet accord. Mais le gouvernement a fait savoir que la priorité actuellement, c’est de profiter de l’appui technique et logistique du pays de Paul Kagamé.
Selon Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement béninois, le Bénin est actuellement en discussion avec le Rwanda pour que le pays de Kagamé lui fournisse un soutien logistique et une expertise dans la lutte contre les Djihadistes. Le porte-parole du gouvernement a précisé vendredi dernier en conférence de presse que « l’accord à venir ne prévoit pas de déploiement au sol de troupes rwandaises ».
S.E.
