Alain Hugues Adjovi , Coffi Codjia et Crespin Aguidissou honorent le Bénin

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Ce programme d’arbitrage FIFA est destiné aux instructeurs de l’Afrique francophone. Ainsi, trois béninois y étaient. Il s’agit de Crespin Aguidissou, Alain Hugues Adjovi et Bonaventure Coffi Codjia qui ont pris par du 17 au 22 octobre 2016, à Alger, à ce séminaire des instructeurs d’arbitrage d’Afrique francophone.

Outre le travail théorique, basé entre autres sur la vidéoconférence, ce Futuro III a mis l’accent sur le travail pratique, pendant lequel les arbitres se sont confrontés à de vraies situations de jeu, comme lors d’un match officiel. «Le travail sur le terrain permet de corriger certaines lacunes chez les arbitres, comme l’endroit exact auquel ils doivent se tenir pour avoir un meilleur angle de vue, ainsi que la manière avec laquelle ils doivent se déplacer sur le terrain, pour garder toujours un œil sur l’action» a fait savoir l’un des instructeurs béninois Alain Hugues Adjovi.

Interpellé au sujet de l’arbitrage moderne et sur la manière de le moderniser, le responsable chargé de la commission centrale des arbitres (CCA) béninois a affirmé ne connaître qu’une seule réponse à cette question: le travail. «Les joueurs de haut niveau sont de gros travailleurs. Ils fournissent beaucoup d’efforts à l’entraînement pour être au top le jour du match, et c’est la même chose pour les arbitres. Eux aussi doivent préparer leur match comme un joueur de haut niveau, ce qui commence souvent plusieurs jours avant la date de la rencontre» a t-il affirmé.

Avant d’être promus au poste d’instructeurs de la Fbf, Alain Hugues Adjovi, Bonaventure Coffi Codjia ont eu une riche carrière comme d’arbitres. Faut-il le rappeler le séminaire a été assuré par le directeur de l’arbitrage de la Fifa, le suisse Massimo BUSACCA ainsi que des experts de l’arbitrage sur le plan mondial comme Manuel Navarro, Neji Jouini. Désormains les trois instructeurs béninois sont encore mieux aguerris pour assurer leur rôle au plan national et africain.