Retour au pays pour les joueurs de l’équipe du Cameroun, victorieux de la CAN 2017 face à l’Egypte par 2 buts à 1. Les Lions indomptables sont arrivés à l’aéroport de Yaoundé en milieu d’après-midi ce 6 février 2017. L’équipe a reçu un accueil à la hauteur de l’événement.
Il était un peu plus de 16 heures lorsque Benjamin Moukandjo, le capitaine de l’équipe du Cameroun, est sorti de l’avion brandissant le trophée pour le plus grand bonheur des milliers de fans qui ont fait le déplacement jusqu’à l’aéroport de Yaoundé. Les joueurs ont ensuite eu le plus grand mal pour sortir de l’appareil et gagner le salon d’honneur où les attendait un parterre de membres du gouvernement.
Les joueurs ont littéralement été assaillis autant par la foule que par les personnes de l’aéroport qui voulaient leur arracher une photo ou un autographe. Sur le trajet, des milliers de personnes marchaient sur le côté de la route, en chantant à tue-tête. À la Poste centrale, plus grand carrefour de Yaoundé, ils étaient bien plus nombreux encore : entre 40 à 50 000 personnes qui attendaient d’honorer leurs héros.
L’ambiance était électrique. Les concerts de klaxons, les vuvuzelas, des casseroles… tout était bon pour faire du bruit. Yaoundé était toute pressée pour réserver un accueil mémorable aux Lions indomptables. La veille, après la finale, la ville était déjà en fête.
Euphorie indescriptible
En début de soirée, c’est dans une ambiance assez incroyable que s’est déroulée la procession pendant plus de 4 heures, laissant penser à certains que les Lions indomptables avaient pris une voie contournée pour rallier leur hôtel, mais il n’en était rien. Les joueurs sont arrivés en centre-ville de Yaoundé, escortés à l’avant et à l’arrière de leur bus par une foule immense. Cette foule les a suivis à pied depuis l’aéroport sur une distance de 20 kilomètres et elle n’a eu de cesse de s’épaissir.
Le bus a avancé à un rythme de tortue, acclamé par la population qui a attendu, pour certains, depuis le début de la mi-journée. Une euphorie indescriptible, les gens pleuraient, essayaient de s’accrocher au bus, qui peinait à se frayer un chemin dans cette foule compacte. A l’avant, un camion anti-émeute de la police était là pour essayer de contenir toute cette population.