En 2020, la Donga a enregistré 14.359 cas d’accouchements de mineures de 14 à 18 ans. La commune de Djougou arrive en tête avec 8.788 cas contre 4.066 en 2019.
« Imaginez un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger, et le potentiel de chaque jeune est accompli ». C’est ce monde-là que l’UNFPA s’emploie à créer. L’ objectif de cette instance est de réaliser l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de reproduction et de réduire la mortalité maternelle en vue d’accélérer les progrès dans la mise en œuvre du Programme d’action issu de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), afin d’améliorer les conditions de vie des femmes, des adolescents et des jeunes, en se fondant sur la dynamique des populations, les droits de l’homme et l’égalité des sexes.
Au Bénin, quels sont les programmes et projets élaborés pour l’accès de toutes les femmes et de tous les jeunes à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de reproduction ?
Dans la Donga, il est déploré l’augmentation vertigineuse du taux de grossesses chez les mineures. Selon le chef service de la promotion du genre, de la famille et de l’enfant de la direction départementale des affaires sociales et de la microfinance, Alassane Sabi Karim, en marge des travaux de la deuxième session de 2020 du comité départemental de suivi et de coordination pour la protection de l’enfant (CDSCPE), de la Donga, tenus vendredi 4 décembre, « De janvier à juin 2020, le département de la Donga a enregistré 14.359 cas d’accouchements de mineures, de moins de 14 et 18 ans, contre 10.933 en 2019, avec la commune de Djougou qui vient en tête pour ces deux années avec respectivement 8.788 en 2020 et 4.066 en 2019 ».
Pour ce classement de 2020, la commune de Bassila occupe la deuxième position avec 3033 cas, suivie de Copargo 1482 cas et Ouaké 1056 cas.
Sur les 14.359 cas d’accouchements de mineures, on note 70 élèves et 211 apprenties artisans, a précisé le chef service de la promotion du genre, de la famille et de l’enfant de la direction départementale des affaires sociales et de la microfinance de la Donga.
Face à ces chiffres alarmants, la population de la Donga a ses regards tournés vers le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané. Nombre de programmes et projets en matière de planification de la reproduction sont sous la tutelle du ministère que dirige Abdoulaye Bio Tchané. Et si rien n’est fait en 2021, le taux de grossesses chez les mineures pourrait connaître davantage une l’augmentation vertigineuse. ABT pourra trouver la solution avec l’accompagnement de l’UNFPA et autres et l’implication des autorités politico administratives surtout les maires des communes de la Donga
A.C.C.
