Ce mercredi 11 mars à zéro heure, la Cena va devoir clôturer le dépôt des dossiers de candidature pour les communales du 17 mai 2020. Jusqu’à ce mardi 10 mars, la Cena n’a réceptionné aucun dossier de candidature.
La dizaine de jours n’aura servi à rien. Et comme aux législatives 2019, le siège de la Cena est en voie d’être investi durant les dernières minutes ce mercredi 11 mars. Evitant certainement de subir les conséquences des dispositions du Code électoral en son article 44 qui stipule que nul ne peut être candidat aux élections s’il ne remplit les conditions requises pour être électeur et pour être éligible, chaque état-major des partis politiques a attaché du prix à la vérification de la conformité des pièces et du contrôle de la recevabilité des listes de candidatures.
En effet, constituer 3.630 dossiers dans plus de 500 arrondissements est un défi pour les partis politiques. Une première pour ces formations politiques. Raison pour laquelle, depuis la phase de lancement officiel du dépôt des dossiers candidature, les agents recrutés par la commission électorale nationale autonome (CENA) sont toujours dans l’attente du premier dossier de candidature.
Aux législatives de 2019, le siège de la Cena a été investi durant les dernières minutes par les représentants des partis politiques mandatés pour le dépôt des dossiers. Pour ces communales de 2020, les responsables de la Cena auront fort à faire pour la réception et la vérification de 3.630 dossiers, même si l’institution a pris des mesures à cet effet.
Le président Emmanuel Tiando et ses collègues ne risquent-ils pas cette fois de laisser échapper des fautes mineures Et la faute majeure revient aux partis politiques qui ont pris une fois encore le risque de se présenter à la Cena aux dernières minutes. Ce mercredi à zéro heure, le coup de sifflet final de dépôt des dossiers de candidature sera sifflé par Tiando qui mettra ainsi fin au suspense et les canards boiteux seront les seuls à se mordre les doigts en attendant l’ouverture de la campagne électorale.
Amour Emmanuel T.
