Gaspard Adjamossi est le président du Réseau des Journalistes Accrédités au Parlement (ReJAP). Réélu en Décembre dernier à la tête du Réseau, il profite de cet entretien pour revenir notamment sur ses priorités et se prononce également sur la 8ème législature du parlement et les relations des nouvelles autorités avec le ReJAP et les journalistes accrédités au parlement dans leur ensemble.
Les 4 Vérités: Monsieur Gaspard Adjamossi, il y a environ deux mois, vous avez bénéficié à nouveau de la confiance de vos collègues qui vous ont réélu à la tête du ReJAP. Dite nous quelles sont vos priorités pour ce nouveau mandat.
Gaspard Adjamossi : Je voudrais d’abord remercier au nom du nouveau bureau exécutif du ReJAP l’ensemble des collègues pour la confiance placée en nous. Le Réseau des Journalistes Accrédités au Parlement a pour principale mission entre autre de former les journalistes pour assurer une couverture médiatique saine, libre et honnête des débats parlementaires dans les normes déontologiques et de défendre les intérêts des Journalistes accrédités au Parlement. Donc notre première priorité c’est la formation de nos membres pour leur permettre d’assurer convenablement et pleinement leur mission d’informer le public.
Votre nouveau mandat intervient au moment ou c’est une nouvelle législature qui s‘est installée avec les évènements que vous savez. Que pensez-vous de cette 8ème législature du parlement ?
En tant que journaliste, je n’ai rien de particulier à penser d’une législature. La 8ème législature à notre avis est une législature normale et notre rôle de journaliste est d’informer objectivement sur les activités et les actions de cette législature. Chacun reste bien entendu dans son rôle et les journalistes encore moins les journalistes accrédités au parlement n’ont pas à s’immiscer dans les querelles de politique politicienne.
Quelles sont les relations du ReJAP avec les nouvelles autorités du Parlement ?
Elles sont ce qu’elles doivent être les relations entre le Réseau que je dirige et les responsables du parlement. Nous avons été l’une des premières structures à avoir été reçue en audience par le président Vlavonou. Ce fut une audience très cordiale ou nous avons pu exprimer nos préoccupations au président de l’Assemblée Nationale qui avait d’ailleurs une parfaite connaissance de ces préoccupation car il n’est pas le premier venu au parlement. Et je crois d’ailleurs que nous ne pouvons rien faire ici au parlement sans entretenir de bonnes relations avec les autorités.
En parlant des autorités du parlement, dites nous monsieur Adjamossi ce que vous pensez de la gestion du parlement sous la 8ème législature ?
Je ne pense pas qu’il soit de nos prérogatives de porter un jugement de valeur sur la gestion d’une autorité. Sans être un acteur direct et me basant sur mes observations et un certain nombre de paramètres, je peux cependant vous répondre que le président Vlavonou est un homme de méthode et de rigueur. Je vous renvoie à sa gestion rigoureuse des plénières et cela au moins est public et chacun peut s‘en apercevoir. Le président de l’Assemblée Nationale a fait créer et installer les organes de passation et de contrôle de marchés publics au parlement. Une première au parlement qui s’inscrit dans le sens d’une gestion transparente et efficiente des ressources financières. On peut multiplier les exemples mais je m’en arrête là.
Gaspard Adjamossi, dites nous quelques mots en guise de conclusion de cet entretien.
Je voudrais vous remercier pour cette opportunité que vous nous offrez de nous prononcer sur ces différents sujets. Je réitère mes remerciements aux collègues du Réseau qui nous ont fait confiance. ET enfin je les exhorte à continuer à informer la population sur les activités du parlement avec objectivité et professionnalisme. Notre mission est certes difficile mais c’est celle que nous avons choisi et nous nous devons de l’accomplir en respectant les normes de notre profession.
Propos recueillis par Fréjus MASSIHOUNTON