Germain Lèha contesté par ses pairs

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Le renouvellement du bureau de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) est pour bientôt. Conformément au règlement intérieur du CNPA, le Président en exercice qui prétend intégrer le nouveau bureau de la HAAC doit démissionner afin de laisser son poste au Premier vice-président. Ainsi, après la démission de Basile Tchibozo du poste de président du Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel (CNPA), il fallait trouver un remplaçant qui ne serait autre que l’un des vice-présidents pour assurer son intérim.

Le renouvellement du bureau de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) est pour bientôt. Conformément au règlement intérieur du CNPA, le Président en exercice qui prétend intégrer le nouveau bureau de la HAAC doit démissionner afin de laisser son poste au Premier vice-président. Ainsi, après la démission de Basile Tchibozo du poste de président du Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel (CNPA), il fallait trouver un remplaçant qui ne serait autre que l’un des vice-présidents pour assurer son intérim. C’est dans cette logique et contre toute attente que Germain Leha qui n’est ni premier ni deuxième vice-président a pris les rênes du CNPA violant ainsi l’article 17 du règlement intérieur. Une installation arbitraire qui n’est pas acceptée de tous ses pairs, membres du CNPA. Ces derniers ont alors dénoncé ce qu’ils appellent une « magouille flagrante ». Ses collègues à l’instar de Florian Gbaguidi, secrétaire à la formation du CNPA prennent cet acte comme une violation flagrante des textes qui régissent cette association. D’autres membres du CNPA abondent dans le même sens. À en croire Florian Gbaguidi, ce qui se passe est regrettable et triste.

L’opinion publique a le droit de connaître la vérité des faits. Contrairement à ce qui se dit dans l’opinion, Germain Leha n’est pas le président du CNPA. Il est tout simplement un intérimaire. Son installation en tant que président est une forfaiture, un acte peu orthodoxe qu’il faut combattre et dénoncer. Germain Leha n’est pas qualifié à assurer l’intérim du président, disent les contestataires. Selon eux, Germain Leha a été installé par force en violation flagrante des textes qui régissent l’association. Se basant sur l’article 17 des textes du CNPA qui stipulent qu’en l’absence du président, c’est le premier vice-président qui assure l’intérim, ses pairs ont fait savoir sans détour que c’est Paul Amoussou qui devait assurer les fonctions de président du CNPA.Ils sont passés par force. Ils nous ont imposé ce dernier comme intérimaire », a ajouté Florian Gbaguidi.

A l’instar de ses pairs, le conseiller-membre du Cnpa, Cyrille Saïzonou appelle tous les patrons de presse à ne pas reconnaître le doyen Leha comme le président intérimaire du CNPA. Les contestataires souhaitent que cette violation de l’article 17 soit corrigée afin que le vrai président qui doit diriger le CNPA soit installé. Des patrons de presse mécontents indiquent que le CNPA risque de perdre sa vraie valeur si rien n’est fait pour corriger la situation.