Le virevoltant Aubin Adoukonou a étalé dimanche 24 mars 2019 sur l’émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv, toute sa classe de bon défenseur de la mouvance et de son chef, Patrice Talon. Face à la polémique autour de l’organisation des élections législatives de 2019, il a surtout dit ses quatre vérités aux amis d’en face. Le D/Cnsr et membre de l’Union Progressiste invite au respect des lois de la république. Il demande à la Céna, au Gouvernement et à l’Assemblée nationale de jouer chacun sa partition afin que la date du 28 avril 2019 fixée pour le scrutin législatif soit respectée.
Aubin Adoukonou n’a pas fait de cadeau à l’opposition au cours de l’émission animée par notre confrère Charbel Aihou. Face à l’impasse électorale, plat de résistance de l’émission, le Directeur du Centre national de sécurité routière (Cnsr) et membre fondateur du parti Union progressiste (mouvance présidentielle) accuse l’opposition surtout les Fcbe. Dans une démonstration de force, arguments à l’appui, Aubin Adoukonou a clarifié un certian nombre de choses. Selon lui, l’opposition n’est pas prête pour les élections et préfère semer le trouble dans le processus électoral en cours. Il invite l’opposition à se détromper car, les élections ne se gagnent pas sur les réseaux sociaux, dit-il.
Pour les législatives de 2019, il faudra respecter les textes de la République, insiste Aubin Adoukonou. C’est pourquoi, dit-il, la date du 28 avril 2019 n’est pas négociable. Parlant de la crise politique actuelle que traverse le pays, Aubin Adoukonou indique que le président de la république, Patrice Talon, a joué sa partition. Dans ses explications, il souligne que la balle est désormais dans le camp du président de l’Assemblée nationale.
Le Progressiste Aubin Adoukonou a su choisir des éléments de langage clairs et précis. Dans ses explications, la polémique autour de l’impasse électorale est le résultat de la mauvaise foi de la minorité (opposition) qui refuse de se mettre à jour vis-à-vis des textes. « Notre problème aujourd’hui, c’est le non-respect des textes. Ils (membres de l’opposition) étaient là lors du vote de la charte des partis, lors du vote du code électoral. Et, aujourd’hui, ils s’opposent à leur mise en application. Ce n’est pas sérieux », s’est offusqué Aubin Adoukonou. L’opposition a passé tout son temps à organiser des conférences de presse, à décrier le contenu des textes, ajoute-t-il. Si elle ne s’était pas adonnée à ce jeu, elle se serait concentrée pour avoir ses dossiers à jour, explique M. Adoukonou. L’autre chose qui provient cette fois des jeunes de l’opposition et que Aubin Adoukonou dénonce est leur activisme sur les réseaux sociaux qu’ils inondent de « fausses informations » dans l’optique de discréditer les actions du gouvernement du président Talon.
« L’Union Progressiste est prête à aller aux législatives »
Aubin Adoukonou a surtout parlé des actions du gouvernement dont l’avancée du PAG (Programme d’Actions du Gouvernement). Il évoque la réalisation des grands projets de développement. Entre autres, le projet asphaltage, le bitumage de plusieurs routes, la route Zagnanado-Paouignan, la route cotonnière, le pont de Womey et les différents chantiers ouverts dans la ville capitale Porto-Novo, etc. Ce qu’il relève surtout, contrairement au régime défunt célèbre en pose de première pierre, Aubin Adoukonou indique : « il n’y a pas eu de cérémonies de pose de pierre, mais vous constatez que les choses évoluent, que le pays est en chantier et que l’espoir est permis à la fin du quinquennat du chef de l’Etat ». Aubin Adoukonou a dévoilé le jeu fflou de l’opposition. Selon lui, l’opposition sait, à l’allure où naissent les chantiers, qu’avec la rigueur qui suit ces chantiers et tous les moyens déployés par le chef de l’Etat, elle n’aura pas d’argument en 2021. Et pour ce faire, il faut bloquer la machine du Nouveau départ et empêcher le président Talon de travailler, révèle Aubin Adoukonou.
Membre fondateur de l’Union progressiste, Aubin Adoukonou n’a manqué de saluer le travail qu’ils ont abattu et tire un coup de chapeau au Président Bruno Amoussou et l’équipe. M. Adoukonou a exposé l’idéologie du parti UP et ce qui se fait pour l’enracinement du parti. Selon Aubin Adoukonou, l’Union Progressiste est prête à aller aux législatives. C’est pourquoi, exigeant le respect des textes et surtout les délais constitutionnels, il invite ²la Cena, le Gouvernement et l’Assemblée nationale à jouer chacun sa partition afin que la date du 28 avril soit respectée.
A ceux qui, dit-il, « espèrent créer un vide juridique afin d’écourter le mandat du chef de l’Etat, il leur indique qu’ils se trompent ». Il n’y aura pas de vide juridique, les élections auront lieu et l’Union Progressiste est prête, a précisé Aubin Adoukonou.