Relecture du code électoral pour 2026  : Antoine Guédou-Vissétogbé dénonce les articles 42 et 93 

Actualités
Antoine Guédou-Vissétogbé, président du parti GSR et porte parole du Cadre de Concertation de l’opposition était l’invité de l’ émission Version Originale de la télévision Carrefour TVC ce dimanche 16 mars 2025. Décryptant l’actualité socio politique à la veille des élections générales de 2026 , il a démontré que les articles 42 et 93 du code électoral querellé étaient en mesure de conduire le processus électoral dans une impasse. 
L’invité de Herbert Tauyé Houngnibo n’est pas allé du dos de la cuillère pour expliquer le risque de troubles à l’ordre public si les articles 42 et 93 étaient laissés en l’ état. C’est dans cette dynamique que le cadre de concertation de l’ opposition avait tenu début mars une séance d’explication avec la Commission électorale nationale autonome CENA.
Au cours de la séance, précise Antoine Guédou-Vissétogbé, les autorités de la CENA auraient exprimé leurs difficultés à appliquer l’article 93 qui leur fait injonction à donner des feuilles de dépouillement à tous les partis politiques dans la course électorale.
Cette fois ci, martèle le porte parole, nous allons nous débrouiller afin de trouver la feuille de dépouillement et nous n’allons pas nous laisser rouler dans la farine.
Il a laissé entendre au cours de l’émission qu’une demande d’audience aurait été adressée à la cour constitutionnelle pour  mettre la haute juridiction au même niveau d’information que la CENA, mais la demande est restée sans suite jusqu’à maintenant.
Parlant de l’article 42 , il a expliqué qu’il faut être électeur avant d’être candidat et que les dispositions actuelles de l’ article 42 sont telles que les candidatures seront engagées avant la publication de la liste électorale.
Si vous êtes candidat et que finalement vous ne vous retrouvez pas sur la liste électorale, vous allez faire comment ? s’est interrogé Guédou-Vissétogbé. Il a aussi expliqué que le code électoral incriminé serait un faux document introduit au président Talon pour promulgation parce que les dispositions querellées qui avaient été retranchées du texte auraient été remises là dedans et promulgué par le chef de l’État. Il a précisé que la cour constitutionnelle était bel et bien au courant d’une telle situation et a déclaré le texte conforme à la constitution. Il finit pour dire qu’il ne sera pas tard de bien faire pour préserver la paix à notre pays le Bénin. 
A la fin de l’émission, répondant aux questions des téléspectateurs, Antoine Guédou-Vissétogbé a dit quelques mots sur la gouvernance du président Talon. Selon lui, entre la recherche de l’esthétique et la propreté du cadre de vie, la maîtrise de l’armée et la performance dans les milieux financiers, le président Talon a gagné deux points sur trois. 
A.H.