Voici comment la Conférence Nationale de février 1990 a pu naître

Politique

Février 1990- février 2019. Cela fait exactement 29 ans que le Bénin est rentré dans une nouvelle ère, celle du renouveau démocratique, tournant ainsi définitivement la page du marxisme-léninisme. Au regard du succès éclatant et retentissant qu’a connu la conférence des Forces vives de la nation de février 1990 qui a permis au Bénin du feu Général Mathieu Kérékou de tourner dos à ce passé, ils sont nombreux à monter au créneau à temps et à contre-temps pour s’attribuer la paternité de ce noble initiative qui a placé le Bénin dans le concert des pays cités en exemple en matière de démocratie en Afrique et dans la sous-région.

Cet imbroglio entretenu autour de la tête pensante de cette initiative inédite qui fait désormais tache d’huile dans les annales de l’histoire du Bénin et qui fait école dans les autres pays du continent, nous avons pu découvrir un document qui sans doute, est celui qui de façon incontestable a ouvert la voie à cette conférence des forces vives de la nation de 1990. Signé du patriarche Karim Urbain da Silva, ledit document retrace de bout en bout, étape par étape, le processus ayant conduit à la conférence nationale de 1990. Selon les propos de Karim Urbain da Silva, un grand ami et confident du feu Général Mathieu Kérékou, c’est le caractère confidentiel de ce document qui a permis de gagner le pari de la bonne organisation de ladite conférence. En réalité, ce précieux document qui porte la signature du sage, a été élaboré afin de trouver une porte de sortie à la crise de 1989, au regard des troubles sociaux qui se succédèrent et qui affaiblissaient le régime. Ce document au regard de sa richesse, semble être le seul document qui a pu accrocher le président Mathieu Kérékou au sujet de la nécessité d’abandonner le marxisme-léninisme et surtout l’appel à la reconstruction nationale par la tenue d’une conférence nationale. Convaincu des propositions pertinentes de ce document inédit, le Général Mathieu Kérékou a pris la décision le 7 décembre 1989, de l’abandon du marxisme-léninisme, la liquidation du bureau politique, et la fermeture du comité central du parti PRPB. En prélude à la tenue de cette conférence nationale, plusieurs missions ont été effectuées dans plusieurs pays. Le patriarche Karim da Silva pour qui le président Kérékou accorde respect et considération, est celui à qui est revenu l’insigne honneur d’aller annoncer au Roi d’Arabie Saoudite, l’abandon par le Bénin du Marxisme-léninisme. Nous vous publions l’intégralité du document authentique qui a ouvert la voie à la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990 Le document qui a convaincu le général Mathieu Kérékou

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