Il se tient depuis ce mercredi 05 jusqu’au 08 mars 2025, un atelier de renforcement des capacités des enseignants de la maternelle du département de la Donga sur les valeurs de la paix. C’est à l’ École Normale d’Instituteurs de Djougou. L’atelier est organisé par la Direction de l’Enseignement Maternel (DEM).
Ils sont une quatre-vingtaine Enseignants de la maternelle venus des Circonscriptions Scolaires de *Bassila* 1, *de* Bassila2,
*de* Djougou 1, *de* Djougou 2, *de* Ouaké et *de* Copargo à prendre part à cet atelier de renforcement des capacités sur les valeurs de la paix.
Durant *quatre* jours, ils auront à s’approprier la notion de valeurs de la paix ; s’approprier davantage les domaines d’activités d’apprentissage à la maternelle ; les approches et stratégies pédagogiques privilégiées dans le curriculum de la maternelle ; identifier les domaines et les activités qui développent les compétences psychosociales chez l’enfant ; concevoir des fiches pédagogiques dans ces domaines d’activités ; exécuter les fiches conçues ; procéder à l’analyse du vécu pédagogique ; dégager les implications pédagogiques qui s’imposent.
À en croire, le Dr Paulette Okpeicha-Gnanvi, secrétaire générale de la Commission Nationale Béninoise pour l’UNESCO *(CNBU)* , cet atelier est d’une importance capitale pour *le* système éducatif et sécuritaire en ce moment où plusieurs pays de l’Afrique de *l’Ouest* font face à des troubles qui se manifestent par la violence criminelle et terrifiante du terrorisme. Pour elle, il est nécessaire de préconiser la voie de l’humain qui consiste à renforcer les capacités des enseignants qu’ils sont. La voie de l’humain consiste aussi, selon elle, à renforcer les capacités des *enseignants* qu’ils sont parce qu’ils ont la noble mission de façonner les âmes dès leur première année sur terre. » L’ UNESCO, en appuyant le Bénin dans la promotion de la paix, utilise aussi cette voie de l’humain dans les cœurs *des* *tout-petits* , des graines de paix qui vont germer et porter de fruits, de bons fruits et en abondance », a rappelé le Dr Paulette Okpeicha-Gnanvi. À ses dires, la tenue effective de cet atelier est une réponse complémentaire à la poursuite des actions mises en œuvre pour concrétiser les mesures prises par le
Gouvernement de la rupture en vue de promouvoir la paix et de les protéger contre toute attaque. Le Directeur de l’Enseignement Maternel, Chellon Pierre Hounkandji a, pour sa part, souligné l’importance que revêt cet atelier. » La Direction de l’Enseignement Maternel est soucieuse de la préservation de la paix. Pour que l’enfant adulte de demain puisse jouer sa partition * ».* Aux dires de Chellon Pierre Hounkandji, il faut que l’on puisse contribuer à la formation complète de son être. Il faut également, a-t-il suggéré, éclore toutes les potentialités qui sommeillent *en* l’enfant. Aussi ajoute-t-il : « Lorsque vous installez tous ces réflexes *en* l’enfant, il peut les perpétuer, les mettre en œuvre lorsqu’il sera adulte.
» Sans la paix, le reste de l’existence humaine est compromis », a dit le directeur de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Djougou, Augustin Monha. Pour lui, l’objet est de taille et le thème s’y prête bien. Il voit, par là, l’importance de ce qui les a réunis à Djougou.
Il faut souligner, que pour la première journée, la communication présentée par Sabaïna Adéléké, épouse Gbaguidi portait sur » exposé sur la notion de paix et les institutions qui œuvrent pour son affermissement. Quant à la seconde, elle portait sur les domaines d’apprentissage et les approches pédagogiques qui sous-tendent la mise en œuvre des activités à la maternelle pour un développement holistique de l’enfant.
Cette formation est financée par l’UNESCO.
B.K.