C’est après plusieurs sorties médiatiques sur des sujets d’actualités notamment l’affaire tentative de coup d’État contre Patrice Talon impliquant l’homme d’affaires, Olivier Boko et l’ex-ministre Oswald Homéky, que l’ancien DGPN a été interpellé à son domicile.
A l’audience du 27 janvier 2025, Louis Philippe Houndégnon a expliqué que ses sorties médiatiques avaient pour objectif de donner sa position au sujet de ce coup d’État. L’ex DGPN a aussi fait savoir que plusieurs personnes l’ont contacté dans la période de l’arrestation des deux personnalités pour demander de fuir parce qu’il serait aussi menacé.
Devant le juge Louis Philippe Houndégnon déclare n’avoir rien à se reprocher. Sa stratégie, c’était de vite prendre la parole pour dissuader toute intention de complicité de coup d’État à son égard. « Vous n’entendrez jamais mon nom associé à ces choses là », a-t-il déclaré avec insistance.
Lors de son inculpation à la CRIET, Louis Philippe Houndégnon a indiqué qu’il a reçu des propositions afin de faire partie d’équipe de putsch. Il a cité trois hauts responsables civils et militaires qui dit-il, l’ont approché en lui faisant des propositions. Face aux juges,Louis Philippe Houndégnon a déclaré avoir, à chaque occasion, rejeté la sollicitation. Il a même cité le nom des trois personnalités qui l’ont approché pour lui parler de coup d’État.
