Bénin : Une nouvelle attaque meurtrière des IANI à Banikoara

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Au Bénin, on n’a pas totalement fini avec l’attaque meurtrière du 8 janvier 2025 à Banikoara qui a coûté la vie à une vingtaine de soldats béninois, quand on parle  d’une nouvelle attaque meurtrière au point contact à Banikoara ce samedi 15 février 2025, un peu plus d’un mois après l’attaque de janvier. Plusieurs soldats béninois ont perdu la vie, selon des sources locales.

Le Bénin est désormais contraint de procéder autrement au point contact à Banikoara afin de barrer la voie à l’ennemi. Dans la journée du samedi 15 février 2025 aux environs de 13 heures, une position de l’armée béninoise dans la zone du point contact a été visée par une attaque d’individus armés non identifiés. Le lieu de l’attaque est situé précisément près du Mékrou gnin gnin, apprend-on. Des sources locales parlent de plusieurs morts dans le rang des soldats béninois, ainsi que des disparus et un rescapé.

Le Bénin enregistre à nouveau une lourde perte à Banikoara dans le département de l’Alibori. D’autres sources parlent de neuf morts. Il y en a plus avancent plutôt d’autres sources locales. Selon des sources proches de l’armée, au moins une vingtaine de soldats ont été envoyés au point contact. La hiérarchie militaire n’a pas encore communiqué sur cette attaque meurtrière. Contactées par nos confrères de Le Potentiel, les autorités militaires parlent plutôt de 6 morts dans le rang des soldats béninois et de 17 terroristes qui auraient été tués au cours des échanges de tirs.

Pour rappel, les attaques dans le nord du Bénin se sont intensifiées ces dernières années. Certaines sont attribuées  à des combattants djihadistes du groupe État islamique (EI) et d’Al-Qaïda venus des pays voisins. « Actuellement, il est clair que la menace terroriste s’intensifie. Plus la situation au Niger et au Burkina Faso se dégrade, plus c’est dur pour le Bénin », a déclaré une source à l’AFP.

En réponse à ces attaques, le Bénin a déployé près de 3.000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre de l’opération « Mirador ». Les autorités ont également recruté 5 000 soldats supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le nord. Ce renforcement des capacités militaires est crucial, mais il soulève aussi des questions sur l’efficacité de ces efforts face à une menace  qui semble se complexifier. Le soutien international est un facteur clé dans cette lutte.

Les pays voisins, comme le Ghana et le Togo, subissent également des attaques djihadistes depuis quelques années, ce qui souligne la nécessité d’une coopération régionale renforcée pour faire face à cette menace commune. La situation sécuritaire dans la région est devenue une préoccupation majeure pour les gouvernements, et les efforts pour renforcer les capacités militaires doivent être accompagnés de stratégies de développement socio-économique pour prévenir l’extrémisme.

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