(« Je ne parle pas de 3é mandat, je parle de possibilités pour le Chef d’état Patrice Talon d’être candidat à un second et dernier mandat », défend-il)
Au Bénin, la Cour Constitutionnelle a renvoyé ce jeudi 06 février 2025 le recours de Bertin Koovi et de ses requérants au 13 février 2025.
Bertin Koovi et ses requérants devront attendre encore pour connaître la suite de leurs requêtes. C’est la substance de la décision prise par les sages de la haute juridiction. Mais, avant le renvoi, Bertin Koovi a fait certaines clarifications. Il s’est défendu mordicus devant les sages de la Cour Constitutionnelle .
Dans un premier, Bertin Koovi a déclaré publiquement: » Je ne parle pas de 3é mandat, je parle de possibilités pour le Chef d’état Patrice Talon d’être candidat à un second et dernier mandat ».
Pour se justifier, Bertin Koovi indique que la constitution actuellement a permis au Bénin d’avoir une vice-présidente. Ce qui n’était pas le cas auparavant. Cette nouvelle constitution a permis donc de revoir le mandat des députés. De 04 ans , on est passé à 5 ans. Il a évoqué d’autres dispositions inclues dans les nouveaux textes ainsi que la date de prestation de serment du président de la République comme ce fut le cas en 2021.
» Si nous n’étions pas pas dans une nouvelle République, il ne pourrait y avoir décalage sur la date de la prestation du président Patrice Talon », a expliqué Bertin Koovi. Il a toutefois tenu à clarifier que » le chef de l’État n’est pas demandeur d’un troisième mandat ». Il est prêt à partir.
A en croire Bertin Koovi, si la Cour déduit que les béninois sont dans une nouvelle République, le président Talon aura le plein droit de revenir pour un second et dernier mandat. Dans le cas contraire, a-t-il dit , il s’agirait d’un coup d’État Constitutionnel qui est en pratique depuis 2019.
B.K.