Au Bénin, le ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a décidé de ne pas se présenter à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).
Le ministre d’État béninois en charge de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, ne sera pas candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).
En effet, après avoir confié en juillet 2024 avoir de « très bonnes chances de l’emporter », le ministre béninois n’a pas soumis son dossier de candidature avant la date limite, le 31 janvier 2025.
Le retrait du ministre d’état a été confirmé par Jeune Afrique et surprend de nombreux observateurs. Romuald Wadagni avait construit un solide bilan économique au sein du gouvernement béninois, et était un prétendant sérieux à la direction de cette institution financière panafricaine.
L’annonce du retrait de Romuald Wadagni de la course ouvre la voie à d’autres candidats déjà en lice pour succéder à Akinwumi Adesina, l’actuel président nigérian de la BAD.
En lice désormais, cinq prétendants : Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), Amadou Hott (Sénégal), Sidi Ould Tah (Mauritanie), Samuel Munzele Maimbo (Zambie) et Mahamat Abbas Tolli (Tchad). L’élection du président de la BAD est prévue pour mai 2025 à Abidjan.
Le retrait de Wadagni soulève aussi des questions sur ses intentions futures. Alors qu’il a été une figure clé du gouvernement béninois sous la présidence de Patrice Talon, certains analystes se demandent s’il envisage de se consacrer à ses fonctions actuelles ou s’il a des ambitions politiques nouvelles, à l’approche des élections générales de 2026.
E.A.T.