L’Ecole internationale du théâtre du Bénin (EITB) a service de cadre mardi 07 janvier 2025 à la journée d’hommage à l’écrivain Olympe Bhêly-Quenum. Organisée par la commission permanente communication, art et culture de l’ Ansalb, elle a été l’occasion pour eux de célébrer cet écrivain de renom, un des meilleurs représentants du monde littéraire et artistique du Bénin.
Olympe Bhêly-Quenum, cet écrivain de renom restera gravé dans les mémoires des béninois en particulier ceux du monde littéraire et artistique du Bénin. La cérémonie d’hommage à lui rendue par la commission permanente communication, art et culture de l’ Ansalb en témoigne plus. A ce colloque, le représentant du président de l’Ansalb le professeur Pierre Ezin a fait savoir que cette journée scientifique d’hommage à Olympe Bhêly-Quenum est un pari, qui est presque un défi. Pour lui, ce défi, est devenu un exploit, vu le temps dont les organisateurs ont disposé pour traduire le projet en actes concrets.
» En réalisant cet exploit, nous concrétions une idée qui fait son petit bonhomme de chemin dans notre pays ; cette idée, c’est que nous devons honorer et célébrer nos grands hommes et femmes de science et nos grands artistes de leur vivant; cart tout le monde y gagne », a dit le professeur Pierre Ezin.
Outre ceci, il faut penser aux artistes également. Et Olympe Bhêly-Quenum est aussi un créateur à la plume magique, écrivain de renom, un des meilleurs représentants du monde littéraire et artistique du Bénin. En cela , le professeur Pierre Ezin fait savoir qu’il mérite leur admiration et reconnaissance.
Propos renchéris par le président de la commission permanente communication, art et culture de l’ Ansalb, le professeur émérite de lettres Adrien Huannou. A l’en croire, Olympe Bhêly-Quenum est une haute personnalité. Professeur de lettres, a-t-il dit, il s’est distingué de part de son art. Il a publié des romans très intéressants. Le tout premier que tout le monde connaît surtout ceux qui ont fait le secondaire selon Adrien Huannou, c’ est » Un piège sans fin » . Il a publié d’autres. En effet, Olympe Bhêly-Quenum qui vit depuis 1948 en France est toujours présent dans son Pays le Bénin. » Quand vous lisez un roman d’Olympe Bhêly-Quenum et si vous connaissez le Bénin, vous y retrouverez. Les romanciers, les artistes sont des gens qui font voir les belles images de leur pays à travers le monde. » En cela ils méritent notre admiration et reconnaissance. Ce colloque est la confirmation de cette administration et reconnaissance. Il vaut mieux selon le professeur émérite des lettres Adrien Huannou de célébrer ces grands artistes et écrivains. Nous gagnons à reconnaître leurs talents. C’est ce que nous avons voulu faire à travers ce colloque.
Des témoignages
Le professeur Pierre Médéhouègnon a parlé de ses relations avec le chercheur et l’objet de sa recherche. Mais avant , il a d’abord donné un bref aperçu global de l’évolution de l’écriture des publications de l’auteur Olympe Bhêly-Quenum selon son point de vue.
Pour lui, la plupart des critiques de l’œuvre de Olympe Bhêly-Quenum ne savent pas où passent sous silence la grande évolution subie par les publications de l’auteur entre la date de parution de la première édition du roman » Un piège sans fin en 1960 et les publications ultérieures à partir de 1979. Cette évolution est marquée par la teinte trop chrétienne et pro ou non-anticoloniale des quatre premières publications du jeune auteur Danhoméen de l’époque.
Pour ce qui est de leurs relations, professeur Pierre Mèdéhouégnon a fait savoir que les relations entre le chercheur qu’il était et l’auteur des oeuvres objet de sa thèse sont de deux ordres : La collecte des informations et des données de documentation auprès de l’auteur, puis les fruits dea recherche. Il ne disposait pas des informations sur Olympe Bhêly-Quenum et ce dernier est obligé de lui envoyer certaines par correspondances. Mais le professeur Pierre Medehouegnon a pu soutenir sa thèse et l’a envoyé à cet écrivain de renom en France. Olympe Bhêly-Quenum a apprécié son oeuvre et depuis ce temps, ils sont restés en contact. Des interventions, il y en a eu au cours de cette journée. Il y a eu aussi la présentation générale de l’ouvrage Olympe Bhêly-Quenum écrivain rebelle et visionnaire, la lecture scénique d’extraits de Les appels du vodun présenté par Alougbine Dine, un enfant d’ Afrique d’Olympe Bhêly-Quenum dans la littérature béninoise présentée par Adrien Huannou et bien d’autres.
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Professeur François Abioala à propos d’Olympe Bhêly-Quenum
« Je n’ai pas eu de contact direct avec le patriarche. Dans quelques années, il y aura 100 ans. J’ai lu ses écrits. Et ses écrits ont été relayés par le professeur Pierre Médéhouègnon en quelques minutes. J’ai retenu deux choses de la vie spirituelle du Patriarche Olympe Bhêly-Quenum. Il y a le temps qui va jusqu’en 1979 et celui après 1979.
Avant 1979, le professeur Pierre Medehouegnon a eu critiqué les œuvres du patriarche, l’a décrit comme un personnage occidentalisé avec toute la prudence nécessaire à son âge. Il a dit qu’il n’a pas su que c’est lui qui a pu influencer sa vie après 1979 et après il a constaté que ses critiques ont changé la vision des choses au niveau du patriarche pour être l’une des meilleurs défenseurs des valeurs traditionnelles Africaines. Il a dit ce qu’il faut faire de notre société. Ne critiquer non pas le littéraire, mais des critiques objectives. Le professeur François Abiola pense à la jeune génération surtout pour ce qui est de l’utilisation du numérique ».
Boniface KABLA