Soleil Fm a reçu dans son émission « Sans langue de bois » dimanche 6 janvier, Géraldo Gomez, secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques de l’Union Sociale Libérale. A l’en croire, l’opposition ira aux élections législatives avec une liste unique.
« Il y aura une liste unique de l’opposition »pour les prochaines élections législatives, affirme Géraldo Gomez, secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques de l’Union Sociale Libérale( USL), parti de Sébastien Ajavon. Il informe que l’opposition avait un moment pensé à la création d’un parti unifié ; mais techniquement ce n’est pas possible vu le peu de temps dont ses tenors disposaient. « Si un parti doit être validé après le dépôt des listes sous quel nom dépose-t-on cette liste ? » se demande Géraldo Gomez.
Quid du parti Restaurer l’Espoir ?
Restaurer l’Espoir, le parti de Candide Azannai semble vouloir faire cavalier seul au niveau de l’opposition. « Moi je comprends difficilement tous les combats qu’un jeune député Guy Mitokpè a pu mener avec la minorité parlementaire, qu’il se trouve aujourd’hui contraint de tourner dos à tous ses autres collègues députés de la minorité ( à cause de la ) décision du conseil exécutif national de Restaurer l’Espoir » regrette Géraldo Gomez. Il rappelle que la formation politique n’était pas présente au congrès de mise en conformité de l’Usl alors qu’une invitation lui a été adressée.
Candide Azannai a préféré être aux côtés de Sévérin Adjovi à Ouidah pendant que les FCBE faisaient leur congrès à Abomey-Calavi le même jour . Quand on lui demande ce que reproche l’ancien ministre à l’opposition il donne une réponse qui semble ne pas le convaincre. « Il paraît qu’il aurait souhaité que ce soit un parti unifié qui soit créé », dit-il.
A propos du procès ICC Services
Géraldo Gomez s’est prononcé sur le procès ICC Services qui se déroule actuellement à la Criet. Il dit être partagé entre deux sentiments. « J’ai un double sentiment. Il y a eu un événement indéniable, il y a des citoyens qui ont été spoliés. Il y a eu faute qui a été commise et cela mérite réparation. Le double sentiment que j’ai, c’est que j’ai l’impression qu’on est en train d’instrumentaliser la douleur des gens. Qu’on est en train de faire du théâtre à travers une retransmission à la radio, des questions orientées, des déballages à n’en point finir ». Selon Géraldo Gomez , la question qui devrait préoccuper, c’est comment fait-on pour réparer la faute, le préjudice.
Il semble selon lui qu’on focalise l’attention sur Boni Yayi pour régler un problème politique. Ce qui ne doit pas être l’objectif de ce procès. Il souhaite que la justice fasse la part des choses entre le procès d’une gouvernance et un procès pour obtenir réparation des préjudices que ICC Services a causé à des milliers de béninois. « Le procès tel qu’il est fait, laisse croire qu’on cherche à mouiller Yayi Boni », pense Géraldo Gomez.