Le discours à la nation du Chef de l’État a été très bien suivi par les députés tant du côté de la mouvance que de l’opposition. Si pour les députés qui soutiennent les actions du gouvernement, le Bénin se métamorphose positivement sur tous les plans grâce au dynamisme insufflé par l’administration Talon, l’opposition par contre, relève des insuffisances dans le discours du chef de l’État et se disent insatisfaits.
Le Président Patrice Talon s’est adressé à la nation ce vendredi 20 décembre 2024. Ceci conformément aux dispositions de l’article 72 de la constitution. Face à la représentation nationale, le chef de l’Etat a présenté l’Etat de la Nation. Selon lui, le Bénin continue sans tapage d’avancer sur le chemin de développement et de la consolidation de son unité. Mais le terrorisme et la cherté de la vie semblent étouffer dans l’œuf les efforts qui sont consentis, reconnait le président qui rassure des dispositions prises pour l’épanouissement de la population.
Du discours du chef de l’État, deux phrases ont retenu l’attention de l’honorable Gladys Tossou. « la première, le Bénin a définitivement trouvé son chemin et plus rien ne peut nous faire reculer parce que nous avons mis les balises. Deuxième chose, même si l’on ne mange pas la route, la route fait manger. Ces deux phrases capitales me font dire qu’il faut que nous arrêtions de calomnier et qu’il faut que nous arrêtions de voir le mal partout », a-t-elle laissé entendre.
Sidérés par le discours du président de la République, l’honorable Mahougnon Kakpo, député UPR et premier secrétaire parlementaire, exprime ses sentiments de fierté. « Tout développement provient des hommes qui animent des différentes actions qui mènent vers le développement. Mais lorsque ces hommes ne sont pas animés d’un état d’esprit qui va de l’avant, vous ne pouvez jamais aller nulle part. Et c’est cette affirmation que vient de faire le Chef de l’État pour confirmer ce que nous avons vu, ce que nous vivons depuis des années pour montrer qu’il faut avoir cet état d’esprit pour que nous puissions aller réellement de l’avant. Nous avons vu que les choses avancent dans la plupart des secteurs. Il a enfin insisté sur le développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. »
Du côté de l’opposition, après analyse du discours du Chef de l’Etat, les lignes n’ont pas changé. En témoigne la cherté de la vie. Selon l’honorable Éric Houndété, premier vice-président du parti Les Démocrates, le discours du Chef de l’État traduit un refus de cohésion nationale. « Ce que l’on doit regretter, c’est qu’il nous dise que nous sommes venus de si loin, qu’on n’a pas le droit de continuer à dire que nous avons faim parce qu’on ne peut pas régler nos problèmes. Ce discours, s’il est techniquement bien articulé, dans le fond, il traduit de grande insatisfaction et malheureusement le discours s’est terminé par un refus de travailler à la paix, de travailler au consensus national, de travailler à la cohésion nationale ».
F KOUWAFIN
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