Christhelle Houndonougbo parle de 4 points saillants de la réforme

Politique

Au séminaire national sur la réforme du code électoral à Azalai hôtel jeudi 14 juin 2018, Christhelle HOUNDONOUGBO, présidente du parti CPP a mis un accent particulier sur quatre points saillants de la réforme. Selon elle, « il faut être courageux pour aller vers l’amendement de la constitution en ces points là ». C’est pourquoi elle « voudrait bien compter sur le président de l’Assemblée nationale et sur tous les députés pour que nous puissions avoir une issue heureuse pour le bien de notre pays »

L’objectif du séminaire national sur la réforme du code électoral est de permettre à l’Assemblée nationale de recueillir les contributions des acteurs politiques, les acteurs de la société civile, les personnalités de tout genre afin d’améliorer le contenu de la proposition qui est déposée sur la table du bureau de l’Assemblée nationale par le bloc de la majorité parlementaire en ce qui concerne le code électoral.

En sa qualité de présidente du parti Congrès du Peuple pour le Progrès (CPP) ; une formation politique qui a un député qui siège au sein de l’actuelle législature, Christhelle HOUNDONOUGBO a pris une part active audit séminaire national sur la réforme du code électoral à Azalai hôtel jeudi 14 juin 2018. A ce creuset, elle a valablement défendu les approches du CPP. Elle nous parle ici de quatre points saillants de la réforme. Lire ci-dessous ses propos.

« … Le code électoral doit être amendé, nous le comprenons. Le président Adrien HOUNGBEDJI en a fait un objectif, que je voudrais bien, qui se concrétise, qui permette de régler trois à quatre questions fondamentales.

La première question, c’est que nous puissions régler le problème du calendrier électoral dans notre pays. Nous ne pouvons pas être un pays complètement sous développé et très pauvre et continuer de faire des élections chaque année ou être en campagne tout le temps. De 2019 à 2031, nous serons en campagne. La seule pause que nous avons, c’est 2028. Cela veut dire qu’en 10 ans, nous avons plusieurs élections et nous n’aurons pas le temps pour travailler mais rien que pour faire la politique. Il faut qu’on révise le calendrier électoral, qu’on fasse des options qui nous permettent de faire des élections mais de mettre aussi le pays au travail.

Le deuxième point de ce code électoral concerne l’amélioration de la représentativité des femmes au Parlement et dans les instances décentralisées notamment les communales et les locales. Cela appelle un amendement de la constitution. Même pour organiser les élections générales, il faut un amendement de la constitution.

Le troisième point que nous avons, c’est qu’il faut revoir les conditions d’éligibilité de nos candidats que ce soit à la fonction de président de la république, de député ou même au niveau des mairies. Nous disons qu’il faut savoir lire et écrire pour être maire, arrêtons-ça. Nous avons besoin de revoir ces questions.

Le quatrième point, c’est qu’il faut rétablir l’équité entre nos zones géographiques. Il y a des zones qui sont très peuplées mais qui ont peu de députés comparativement à d’autres zones. Il faut donc régler ces questions. En bref, les points saillants aux amendements du code électoral tournent essentiellement par l’amendement de la constitution. Il faut être courageux pour aller vers l’amendement de la constitution en ces points là. Je voudrais bien compter sur le président de l’Assemblée nationale et sur tous les députés pour que nous puissions avoir une issue heureuse pour le bien de notre pays… »

Réalisation Jean-Louis KOGBEDJI (Avec Hermann OBINTI)