Violences faites aux filles et aux femmes : 40 journalistes et influenceurs-euses Web outillés sur les textes de lois

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( Une initiative du ministère des affaires sociales et de la microfinance pour inverser la tendance)

Une quarantaine de professionnels des médias et influenceurs/euses web ont suivi une formation le mardi 03 décembre 2024 sur les textes de lois protégeant les filles et les femmes dans la salle de conférence des tours administratives. Organisé par le ministre des affaires sociales et de la microfinance, elle s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux filles et aux femmes.

Le gouvernement du président Patrice Talon à travers le ministère des affaires sociales et de la microfinance fait beaucoup pour l’élimination des violences faites aux filles et aux femmes. En témoigne cette session de renforcement de capacité d’une quarantaine de journalistes et influenceurs-euses web sur les textes de lois protégeant les filles et les femmes. A l’ouverture de cette session de formation, la ministre Véronique Tognifodé en charge des affaires sociales et de la microfinance est revenue sur les raisons qui justifient une telle formation.  » J’honore la promesse faite en 2023 et qui consistait à organiser à votre attention une activité de renforcement de capacités sur les textes de lois protégeant les filles et les femmes », a t-elle dit. Pour elle,  les violences faites aux filles et aux femmes persistent dans les communautés malgré les nombreuses actions du gouvernement de la rupture et ses partenaires.  » Face à ce constat, la communauté internationale a convié les Etats à célébrer la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux filles et aux femmes autour du thème » Riposter et se reconstruire après les violences ». Ce thème selon elle, interpelle non seulement les victimes mais aussi les collatéraux afin de dénoncer les auteurs. Il faut selon elle, encourager les efforts engagés par le gouvernement du président Patrice Talon depuis quelques années et qui se traduisent par des actions en faveur de la protection des droits des filles et des femmes.

La présidente de l’ Institut national de la femme Madame Huguette Bokpè Gnancadja a, quant à elle souligné que  cette formation est selon elle un exemple et en même temps une inspiration. C’est une occasion qui est donnée à ces journalistes et web activiste de s’exprimer davantage. 

Le secrétaire général du Conseil national du patronat et de l’audiovisuel ( Cnpa-Bénin) Euloge Okambawa a fait savoir que le rôle des professionnels des médias est important dans la sensibilisation et la protection des droits des filles et des femmes. Cette formation à ses dires marque une étape essentielle dans leur engagement à renforcer la compétence des journalistes.  selon Euloge Okambawa, en apprenant les enjeux juridiques et comprennent les lois en vigueur, les participants peuvent mieux informer, sensibiliser et mobiliser les communautés.

 

Les communications 

Cette formation n’est pas limitée aux discours. Elle a été enrichie par des communications qui ont permis aux participants de mieux comprendre les textes de lois protégeant les filles et les femmes pour ce qui est de l’élimination des violences. La première est portée sur la présentation de la loi n°2021-11 du 20 décembre 2021 portant dispositions spéciales de répression des répressions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme. Le communicateur Yannick Dossavi-Messy chef service juridique  au Masm a fait comprendre aux participants les lois modifiées, les infractions réservées et les sanctions renforcées. Globalement,  il faut dire selon le communicateur  qu’une nouvelle catégorie juridique de textes de lois  a été créé. Il s’agit des infractions à raison de sexe. Constitue donc une infraction à raison de sexe d’une personne des infractions pour la commission desquelles le sexe de la victime est la considération préalable. Ces infractions sont le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles, le viol, le mariage forcé et précoce, les mutilations génitales féminines et les violences aggravées sur la femme et la fille.

 Georgette Evelyne Amen Quenum, Conseillère technique aux affaires administratives du ministre des affaires sociales et de la microfinance a accentué sa communication sur les violences psychologiques et économiques contre les filles et femmes notamment les fondements juridiques et les sanctions des auteurs. Pour elle, il convient de saluer les avancées notées ces dernières années relativement à la sanction de certaines infractions commises à raison de sexe des personnes notamment la criminalisation du viol, des mariages précoces et forcés et des mutilations génitales féminines. Pour elle, la marche doit se poursuivre pour corser les sanctions à l’encontre des auteurs de violences psychologiques et économiques.

Boniface KABLA