Rencontre du CDCC et de la CAD du Couffo au titre de l’année 2024 : Le préfet Christophe Mègbédji clarifie les modalités d’exercice de la veille pastorale

Société

La salle de conférence de la mairie de Lalo a servi de cadre à la rencontre annuelle au titre de l’année 2024 du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (CDCC) et de la Conférence Administrative Départementale (CAD). C’était ce vendredi 29 novembre 2024. Présidée par le préfet du Couffo, Christophe Houinsou Mègbédji, la rencontre a connu la participation des maires, des secrétaires exécutifs et des cadres à divers niveaux. Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour : Point de mise en œuvre de l’assistance-conseil aux communes au trimestre 3 de l’année 2024 et les Echanges sur les modalités d’exercice de la veille pastorale dans le département du Couffo.

Selon le décret signé par le président de la République en mai 2024, un certain nombre d’actions ont été identifiées et doivent être réalisées par les mairies, notamment les différents acteurs concernés par la question de transhumance. A l’occasion de la rencontre du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (CDCC) et de la Conférence Administrative Départementale (CAD), le préfet du département du Couffo est revenu sur ces différentes actions. A savoir : l’identification et la délimitation des espaces qui vont servir d’airs de pâturage pour les animaux et les couloirs qui seront tracés pour faciliter l’accès à ces airs.

Il reviendra aux différentes mairies d’identifier ces espaces et de les inscrire dans leur schéma d’aménagement directeur. Pour y parvenir, elles auront besoin de l’appui du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche à travers sa direction départementale. « La Ddaep se chargera de vérifier si ces airs identifiés sont conformes aux exigences en la matière », a indiqué le directeur départemental de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche du Couffo, Rubins A. Bèhanzin.

Dans la même optique, l’autorité préfectorale a abordé la question de l’installation des cadres multi acteurs de concertation pour la cohésion sociale au niveau de chaque commune. Ce cadre de concertation sera composé du maire, du secrétaire exécutif, les représentants des acteurs de l’élevage, le représentant des producteurs, les représentants de l’agence territoriale de développement agricole au niveau communal et les représentants de la direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Ce comité sera là pour accompagner les acteurs à régler de façon pacifique les conflits qui pourront naître entre agriculteur et éleveur. Selon le préfet, en cas de transhumance, les différents acteurs concernés devront aller évaluer les dégâts créés et les coûts seront mis à la charge du propriétaire des bœufs. Mais au cas où ce dernier est introuvable, tous les propriétaires de bœufs de la zone devront supporter les coûts des produits détruits dans le champ.

 

F KOUWAFIN