Du lundi 11 au mardi 12 novembre 2024, la ville de Lokossa a abrité une grande conférence de l’Eglise Catholique sur le Programme Eglise verte. La tenue de ladite conférence vise à faire de l’église au Bénin, une église entièrement engagée pour la cause de l’environnement. Plusieurs personnalités étaient présentes à la cérémonie d’ouverture telles que le directeur départemental du cadre de vie, Rosaire Attolou, représentant le ministre du cadre du vie et des transports, Monseigneur Roger Houngbédji, Archevêque de Cotonou et président de la conférence épiscopale du Bénin, Roger Anoumou, Evêque de Lokossa etc…
Identifier le mécanisme d’enseignement de l’écologie intégrale à travers les structures de l’éducation, de la santé, de la famille, de la catéchèse, des communautés ecclésiales de base et de la pastorale paroissiale, c’est l’objectif de la conférence organisée par l’Eglise Catholique sur le programme Eglise verte à Lokossa en début de semaine. Cette conférence vise la mise en place d’une stratégie qui contribue substantiellement à la sauvegarde de la terre. Selon Roger Anoumou, Evêque de Lokossa, ce conclave « est une invitation à regarder notre monde avec des yeux nouveaux, pleins de respect et de gratitude. Chacun de nous peut faire une différence, que ce soit par de petits écogestes quotidiens ou par des actions collectives plus vastes ».
En organisant une telle conférence à Lokossa dans le département du Mono, le programme Eglise verte prend désormais une envergure nationale. Cela vise à faire de l’église au Bénin, une église entièrement engagée pour la cause de l’environnement, pour la cause de Laudato Si et de Laudato Deum, a expliqué Abbé Georges Adeye, coordonnateur du programme Eglise verte. Dans Laudato Si, fait savoir Monseigneur Roger Houngbédji, Archevêque de Cotonou et président de la conférence épiscopale du Bénin, « le cri de la nature maltraitée et celui des pauvres abandonnés montent jusqu’à Dieu et nous sommes impérativement appelés à écouter ces cris pour réduire les menaces à la suivie du genre humain ». Il ajoute que l’homme est à la fois un être naturel et une culture naturelle. Pour cela, il lance : « Sensibilisons nos proches, éduquons les plus jeunes à l’amour et au respect de notre maison commune (la terre) ».
Pour Rosaire Attolou, représentant du ministre du cadre de vie et des transports, « Nous vivons à une époque où les actions de l’homme ont malheureusement conduit à une dégradation des écosystèmes et à un équilibre écologique menacé. C’est un appel urgent à une réflexion profonde et à une action concertée, car notre terre n’est pas seulement un lieu où nous vivons, mais un précieux patrimoine que nous avons la responsabilité de préserver pour les générations futures », a-t-il laissé entendre avant de faire savoir que la protection de l’environnement va de pair avec la lutte contre la pauvreté et la promotion de la justice sociale.
Avant de lancer officiellement les activités de la conférence qui dure deux jours, le représentant du ministre du cadre de vie et des transports, Rosaire Attolou a invité les différents acteurs à plus d’engagement. « Je vous appelle tous, leaders, éducateurs, membres d’église et de la société civile, à vous engager activement dans cette mission. Votre rôle est crucial pour sensibiliser, éduquer et encourager l’adoption de comportements respectueux de l’environnement au sein de nos communautés.
F.K.
