(« Il est de notre devoir de rappeler que ses actions s’inscrivent dans une lignée d’excellence remontant à ses ancêtres », dit-il)
Au Bénin, le débat politique autour des élections générales de 2026 s’intensifie de jour en jour. Si pour certains, le pays doit changer de président, conformément à la constitution, d’autres pensent le contraire. Selon eux, l’héritage que construit Patrice Talon en métamorphosant le pays ne peut être assuré que par lui-même.
Karim da Silva, toujours lui, droit dans ses bottes et sans langue de bois, pense que Talon est le « messie » que le Bénin attend depuis des décennies. A l’en croire, dix ans ne suffiront pas pour finaliser l’œuvre de reconstruction nationale que Patrice Talon a entamée depuis 2016. Il demande au président Talon de rester encore dix ans. Son inquiétude, dit-il, est de voir le pays se développer et de craindre qu’un autre président ne fasse reculer le pays. L’appel du patriarche da Silva à Patrice Talon est remarquable devant de son domicile, à l’entrée de la ville aux trois noms, la ville de Porto-Novo, sur une fiche élégamment placardée, avec la photo du Président Talon. L’affiche porte l’inscription : « Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement Patrice Athanase Guillaume Talon, Nous sommes un certain nombre à vous prier de rester encore 10 ans (dix nouvelles années), pour poursuivre et achever votre œuvre salvatrice de reconstruction nationale dans tout le Bénin dans un premier temps. La branche ! La branche ne se cassera pas dans les bras de Patrice Talon. Nous étions un certain nombre à le prier de poursuivre son œuvre. L’adhésion de cette idée se poursuit. (Plusieurs cahiers de 50 pages sont pleins »
Figure emblématique de la politique béninoise, Karim da Silva a traversé tous les régimes depuis l’indépendance en 1960. Il est bien placé pour parler du pays. Son expérience et sa connaissance approfondie de l’histoire politique du Bénin font de lui une voix incontournable. Il a connu les hauts et les bas du pays, et son opinion est fondée sur des décennies d’observation et de participation active à la vie politique.
« Nous sommes un certain nombre à le prier de poursuivre son œuvre… »
Selon Karim da Silva, les prouesses de Patrice Talon ne sont pas fortuites. « Il est donc de notre devoir de rappeler que ses actions s’inscrivent dans une lignée d’excellence remontant à ses ancêtres. Paulin Talon, un ancêtre, a brillé au concours d’entrée à William Ponty en 1918, admis avec la mention très bien, pendant que le deuxième avait la mention passable et tandis qu’au nombre des 16 admis, tous au demeurant des Dahoméens, on compte sept Agouda, et Félix Talon, conseiller du général Dodds en 1894. Ces figures historiques témoignent d’une intelligence et d’une rigueur exceptionnelles qui se transmettent de génération en génération. « Un Agouda aurait pu accéder à la magistrature suprême, à cause de l’ardeur au travail, le sens de la rigueur, de la discipline et du patriotisme qui les caractérisent », regrette le patriarche.
Depuis son élection en 2016, Patrice Talon a transformé le Bénin. « Nous sommes un certain nombre à le prier de poursuivre son œuvre, car en seulement huit ans, il a accompli ce que personne n’avait réussi depuis l’indépendance », déclare Karim da Silva. Il ajoute : « le pays est devenu un vaste chantier avec des projets d’infrastructures d’envergure, des routes modernisées, et des bâtiments publics qui rivalisent de beauté et de fonctionnalité avec les plus grandes réalisations internationales ».
Talon a su redresser l’économie béninoise, gagnant l’admiration des institutions internationales et régionales. Son programme de cantines scolaires, ProCaS, lancé en 2017, a considérablement réduit le taux d’abandon scolaire et amélioré le bien-être des enfants. « Les actions de Talon dans l’éducation et la santé montrent un souci constant d’améliorer les conditions de vie de la population », souligne le patriarche.
Patrice Talon est également reconnu pour sa vision claire et son refus de laisser les intérêts personnels entraver le progrès national. Il a réorganisé le droit de grève, ce qui a permis de maintenir un haut niveau de discipline et de rigueur dans le pays. « C’est un homme de principes, un véritable patriote, qui met le pays au travail », déclare Karim da Silva.
Les projets emblématiques comme la zone franche de Glo-Djigbé et l’hôpital hors dimension de Calavi montrent la détermination du président Talon à moderniser le pays. Sous sa gouvernance, le Bénin a vu l’extension du réseau électrique, la fin des pénuries de compteurs, et l’amélioration des infrastructures de transport. « Avec Patrice Talon, le Bénin a gagné une nouvelle face, une nouvelle identité », souligne le patriarche.
Karim da Silva est convaincu que Patrice Talon est le président dont le Bénin a besoin pour poursuivre sa transformation. « Nous sommes un certain nombre à prier pour qu’il reste encore dix ans », prie-t-il. Car, dit-il, les réalisations de Talon sont non seulement impressionnantes mais également essentielles pour garantir un avenir prospère au Bénin. Le patriarche devra donc poursuivre sa prière pour impacter plus d’un.
Fréjus MASSIHOUNTON