Une dizaine de présumés coupables poursuivie dans une affaire foncière dans la commune de Bohicon comparaisse devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce lundi.
Au nombre des personnes attendues à la Criet ce lundi, il y a le maire de Bohicon. Rufino d’Almeida sera dans les locaux de la Criet pour annoncer au juge la constitution de partie civile de la municipalité lors d’une audience des flagrants délits, a confient des sources à la mairie de Bohicon. C’est la raison pour laquelle le maire est attendu à la Criet. Pas autre chose comme le font croire des rumeurs.
Selon les mêmes sources, c’est l’une des décisions issues des délibérations de la sixième session extraordinaire du conseil communal de la mairie de Bohicon, tenue le 20 septembre dernier. Des représentants de certaines familles et collectivités privées qui présument avoir été spoliées vont aussi se constituer partie civile, apprend-on.
Le média en ligne « L’Investigateur » confirme la présence du maire Rufino d’Almeida à la CRIET pour défendre les réserves administratives illégalement morcelées par des personnes qui ont opéré dans la commune.
S’agissant des domaines concernés, il y a la moitié des deux hectares destinés à abriter le Complexe Scolaire de Sogba à Honmêho B, arrondissement 2, des terrains dédiés à la construction d’un centre de loisirs pour la jeunesse, ainsi que des terrains de sport.
Il faut rappeler que le premier adjoint au maire de Bohicon a été placé en détention provisoire, et d’autres présumés coupables. Le géomètre ayant dirigé les opérations sur le terrain a été aussi déposé en prison. Un ancien Chef d’Arrondissement de Sodohomey et d’autres personnes sont en cavale. Ils sont activement recherchés par la justice
A.C.C.
A lire aussi
Du nouveau dans la décrispation des relations entre le Bénin et le Niger
