(Elle rend un vibrant hommage au patriarche Karim Urbain da SILVA, célébrant ses contributions exceptionnelles)
L’Association AJOSE OMO YORUBA a récemment célébré les contributions exceptionnelles de Urbain Karim Elisio da SILVA lors d’une cérémonie émouvante. Cet événement a mis en lumière le rôle crucial de Karim da Silva dans l’émancipation de la communauté Yoruba, soulignant l’importance de reconnaître et de célébrer les grandes figures de notre époque de leur vivant.
Les mérites du patriarche Karim da Silva pour son rôle dans l’émancipation de la communauté Yoruba ont été une fois de plus reconnus et célébrés par l’Association AJOSE OMO YORUBA. Cette association s’efforce de rassembler les enfants Yoruba de toutes les régions du Bénin et de la diaspora pour défendre leurs intérêts matériels et moraux.
Urbain Karim Elisio da SILVA est une véritable icône, non seulement au Bénin, mais aussi dans la sous-région et à l’international. Ses distinctions témoignent de son statut exceptionnel : Grand-Croix du Grand Prieuré des Chevaliers du Christ, Grand-Croix de l’Ordre National du Bénin, Membre Fondateur du RPR et de l’UMP, Membre Fondateur du Cercle France, 1er Haut Dignitaire de l’Union Islamique du Bénin (UIB), et 1er Haut Dignitaire de la Communauté musulmane de Porto-Novo. Ce nom est gravé dans la mémoire des Béninois depuis des générations pour son engagement indéfectible au service du développement du Bénin. Que ce soit sur le plan politique, économique, religieux, social ou culturel, son influence est indéniable. Très attaché à Porto-Novo, il a toujours œuvré pour le bien-être de ses concitoyens, notamment les plus vulnérables. Ses actions incluent des médiations, des dons divers, des soins de santé, et la construction d’infrastructures sociales et religieuses.
Le Président des Sages et Cadres de la ville de Porto-Novo est une figure emblématique dont les contributions ont profondément marqué le Bénin et au-delà. Grâce à son soutien financier, la mosquée centrale de Porto-Novo a été magnifiquement reconstruite. Il a également joué un rôle crucial dans la préservation de notre patrimoine historique en créant le Musée da Silva des arts et de la culture en 1998. Le nonagénaire ne s’est pas arrêté là. Il a également rénové et nettoyé le cimetière musulman de la ville, une réalisation parmi tant d’autres qui portent sa marque discrète. Son influence s’étend à la construction de plusieurs églises à Porto-Novo et dans d’autres localités, démontrant son engagement envers toutes les communautés.
Défenseur passionné de la réhabilitation de la capitale béninoise, Karim da Silva a su attirer l’attention et le respect de tous les gouvernements, de Kérékou à Talon. Toujours prêt à soutenir les initiatives gouvernementales, il considère que rien n’est trop beau pour le développement du Bénin. Lors de ses rares apparitions publiques, ses paroles apaisantes désamorcent les conflits et recentrent les Béninois sur l’essentiel : le progrès de leur pays.
Malgré son âge avancé, ce patriarche, doté d’une mémoire prodigieuse, demeure une figure influente et accessible dans de nombreux cercles au Bénin. La nouvelle génération aurait beaucoup à apprendre de ces anciens qui placent le développement du pays au cœur de leurs priorités.
Il est temps de dévoiler un peu plus ce qui fait de lui une personnalité si importante pour notre nation. Outre son musée, ses actions sociales et militantes font de lui un véritable pilier et une source d’inspiration inépuisable.
Fréjus MASSIHOUNTON
