Sur le podium des personnalités les plus riches du continent africain, le Nigérian Aliko Dangote a été détrôné. C’est en tout cas ce qu’indiquent les données les plus récentes du classement « Bloomberg Billionaires Index ». Et c’est un homme d’affaires sud-africain qui lui est passé devant, en la personne de Johann Rupert, à la tête d’une fortune familiale de 14,3 milliards de dollars.
Sa fortune s’est envolée depuis 2020, et il la doit principalement au groupe Richemont, basé en Suisse. Un géant du luxe, qui est notamment propriétaire des marques Cartier et Mont Blanc. Johann Rupert en est le fondateur et actionnaire principal.
En Afrique du Sud, l’homme de 74 ans est également à la tête du groupe Remgro, spécialisé dans la gestion d’actifs, et au Luxembourg, de la société Reinet Investments.
Mais ce changement dans le classement est surtout dû à la diminution de la fortune de l’industriel nigérian Aliko Dangote, qui a fait les frais de la situation économique difficile de son pays, et des conflits avec les autorités du secteur pétrolier, autour de sa méga-raffinerie. Il pèse désormais, selon Bloomberg, moins de 14 milliards de dollars.
Les deux hommes restent au coude-à-coude, et le classement Forbes continue, pour sa part, de donner le Nigérian en première position.
Plus loin derrière eux se trouve un autre Sud-Africain, Nicky Oppenheimer, dont la famille a fait fortune dans les mines, notamment de diamants.
Mais ces hommes d’affaires africains sont encore très loin des premières fortunes mondiales, puisqu’ils sont tous en dessous de la 140e place du classement. En toute première place du classement se trouve toujours Elon Musk, aux origines sud-africaines, mais dont la fortune est comptée comme américaine, nationalité qu’il a obtenue par naturalisation.