Le bilan du glissement de terrain survenu le 22 juillet dans une zone difficile d’accès du sud de l’Éthiopie est désormais de 257 morts au moins et pourrait atteindre les 500 tués, affirme ce 25 juillet l’agence humanitaire de l’ONU (Ocha) dans un rapport. « Les opérations de secours se poursuivent » et « les habitants creusent principalement à mains nues ou avec des pelles faute d’autres options », écrit Ocha. « Le bilan devrait augmenter jusqu’à hauteur des 500 morts, selon les informations communiquées par les autorités locales », ajoute-t-il.
De 55 le 22 juillet dernier, le bilan humain d’un glissement de terrain, survenu lundi dans sud de l’Éthiopie, pourrait bientôt atteindre les 500 morts, selon un point fait par la branche locale de l’agence humanitaire de l’ONU (Ocha), alors que « les opérations de secours se poursuivent » sur place avec des moyens souvent dérisoires : « Les habitants creusent principalement à mains nues ou avec des pelles faute d’autres options », précise Ocha.
« Le gouvernement éthiopien, avec les autorités régionales et locales, termine un plan d’évacuation » de plus de 15 500 personnes qui vivent aux alentours dans des zones « comportant un risque élevé de nouveaux glissements de terrain et devant être évacuées immédiatement », poursuit par ailleurs l’agence.
La catastrophe est survenue à Kencho Shacha Gozdi, zone rurale et vallonnée située à environ 480 kilomètres et plus de dix heures de route d’Addis-Abeba, la capitale du pays. De fortes et longues précipitations y sont tombées dimanche soir. Un glissement de terrain a ensuite touché plusieurs habitations lundi matin, avant qu’un autre n’engloutisse les nombreux habitants accourus pour leur porter secours.
Cette région avait déjà connu des glissements de terrain ces dernières années durant la saison des pluies, mais jamais avec un bilan humain aussi lourd. Sur le réseau social X, le Premier ministre Abiy Ahmed avait fait part de sa profonde tristesse et a annoncé le déploiement de moyens de secours fédéraux.