Reddition des comptes dans les arrondissements du Mono :  La DC Jeanne Adambiokou Akakpo donne le top à Ouèdèmè Péda

Société
Après  la première phase de reddition des comptes dans les communes du Bénin, la deuxième phase a démarré ce mardi 23 juillet 2024 dans le département du Mono. Le top a été donné par la Directrice de cabinet du ministre du cadre de vie et du transport chargé du développement durable, Jeanne Adambiokou Akakpo à Ouèdèmè Péda. L’événement a eu lieu au collège d’enseignement général de l’arrondissement éponyme. La délégation conduite par la DC est composée des députés Amavi Joseph Anani, Alice Dadégnon, du préfet du Mono Dèdègnon Bienvenu Milohin, du premier adjoint au maire de Comè Innocent Dossou et des personnalités dont Félix Akplakou, Dossou Bessan Monboutou.
Promesse faite, promesse tenue. Lors de sa première phase, celle communale, les émissaires du président Patrice Talon avaient annoncé aux populations que l’exercice de reddition des comptes se fera également au niveau des arrondissements. C’est dans cette veine que la Directrice de cabinet du ministre du cadre de vie et du transport chargé du développement durable, Jeanne Adambiokou Akakpo, représentant son ministre, à la tête d’une forte délégation est descendue dans la commune de Comè ce mardi pour lancer la deuxième phase de cet exercice pour le compte du département du Mono. Un exercice fortement apprécié par les populations des arrondissements de la commune de Comè. Pour elles, cette démarche démocratique du Chef de l’État est a salué, car à un moment donné, le gouvernant doit se rapprocher des gouvernés pour les écouter et savoir de quoi ils souffrent. « Contrairement à nos appréhensions, nous avons été accueillis avec ferveur », s’est réjoui la cheffe de délégation.
Après le mot de bienvenue du chef de l’arrondissement de Ouèdèmè Péda, la DC a pris la parole en langue locale Péda pour partager avec les populations, comme le prévoit les dispositions démocratiques, tout ce qui est fait au niveau des communes et des arrondissements, les promesses qui avaient été faites par le président de la République quand il prenait le pouvoir. Elle a surtout attiré leur attention sur les réalisations dans les domaines de la santé, de l’éducation, de microcrédits, de l’emploi, de l’eau potable, de l’électricité, du numérique et bien d’autres. Elle a également mis l’accent sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des Aspirants au métier d’enseignant et l’augmentation du SMIG. À sa suite, l’honorable Amavi Joseph Anani et le leader politique Félix Akplakou ont complété la liste des réalisations.
Après s’être imprégnés des différentes réalisations du chantre de la Rupture dans leurs arrondissements, les populations de Ouèdèmè Péda, d’Akodéha et de Agatogbo ont reformulé leurs doléances à l’endroit du gouvernement. Ces besoins tournent entre autres autour des questions d’eau potable, d’aménagement des voies, d’électricité, de centres de santé, difficile accès aux microcrédits Alafia. Elles ont surtout insisté sur l’aménagement de la voie reliant Akodéha à Ouèdèmè Péda. « Depuis le temps de nos aïeux, cette voie est toujours laissée pour compte. Nous souffrons vraiment sur cette voie alors que ça fait à peine 17km 400. Que le Chef de l’État se souvienne de nous. Le village Totchangni est dans le noir. », a souligné le Chef du village de Zounta, Houngbo Comlan.
« Je constate humblement que la chaleur humaine provoquée par le contact direct avec la population où les échanges ont été en langue locale, nous avons discuté entre citoyens, entre parents et entre frères, montre bien la pertinence de cette initiative du président Patrice Talon. C’est comme un fardeau dont nous nous sommes débarrassé. Avec la chaleur que cela a provoqué, nous nous sentons tellement légers parce-que à notre arrivée, c’est la population même qui a révélé des choses que le président a fait que nous avons oublié. », a laissé entendre l’honorable Amanvi Joseph Anani.
Avant de prendre congé de leurs hôtes, la DC a promis rendre compte fidèlement au Chef de l’État des doléances faites par la population.
F KOUWAFIN