Après avoir annoncé qu’il renonçait à briguer un second mandat, Joe Biden a annoncé soutenir sa vice-présidente Kamala Harris dans la campagne pour l’élection présidentielle américaine de novembre, qui a annoncé en retour vouloir « remporter l’investiture démocrate ».
Peu après avoir annoncé renoncer à briguer un deuxième mandat, le président américain Joe Biden a déclaré ce dimanche 21 juillet soutenir la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris pour l’élection présidentielle de novembre.
« Aujourd’hui, je souhaite offrir mon soutien total et mon appui à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année », a déclaré Joe Biden sur X.
Kamala Harris veut « remporter l’investiture »
Joe Biden était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago. Sa vice-présidente Kamala Harris est un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates.
Elle a affirmé ce dimanche vouloir « remporter l’investiture » démocrate et « battre Trump ».
Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3.900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.
« Dans les prochains jours, le Parti va entreprendre un processus transparent et discipliné pour aller de l’avant, en tant que Parti démocrate uni, avec un candidat qui peut battre Donald Trump en novembre », écrit dimanche dans un communiqué Jaime Harrison, le patron du parti démocrate.
L’ancien président Barack Obama, influent au sein du parti, a loué ce dimanche le bilan de Joe Biden sans apporter directement son soutien à Kamala Harris, contrairement à des figures démocrates comme l’ancien président Bill Clinton, son épouse l’ancienne candidate Hillary Clinton ou encore la sénatrice Elizabeth Warren, figure de l’aile gauche du parti.
D’autres remplaçants possibles
En dehors de Kamala Harris qui fait figure de favorite, plusieurs personnalités démocrates étaient mentionnées par les spécialistes et la presse avant l’annonce officielle du retrait de Joe Biden, comme le gouverneur de Californie Gavin Newson, la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer ou encore celui de Pennsylvanie Josh Shapiro.
Les noms des gouverneurs de l’Illinois, J.B. Pritzker, du Maryland, Wes Moore, et du Kentucky, Andy Beshear, circulent aussi, mais leurs chances paraissent pour l’heure plus limitées. Tout comme celles de la sénatrice Amy Klobuchar ou du ministre des Transports Pete Buttigieg, tous les deux anciens candidats à la présidentielle de 2020, comme Kamala Harris.
Avec AFP