Le vendredi 11 novembre 2016, sept mois après sa prise du pouvoir, le Président Patrice Talon, lors de sa première visite officielle à l’intérieur du pays, avait expressément demandé aux Béninois de lui accorder un temps afin d’améliorer sa politique sociale comme le souhaitaient ces derniers. Après deux ans de gestion du pouvoir, de multiples actions témoignent de l’engagement de Talon sur le plan social. Le gouvernement de la rupture a donc gagné le pari du social. Et pour cause.
« On a beau avoir faim, mais il n’est pas convenable de manger un plat mal préparé. Il est convenable d’avoir de la patience, d’attendre qu’il y ait des ingrédients. Que les ingrédients soient mélangés pour être portés au feu, que la sauce mijote et que le repas soit bien digeste », avait déclaré le Chef de l’Etat Patrice Talon à Parakou. Cette déclaration est en train de se concrétiser avec une sauce déjà bien digeste pour certaines femmes bénéficiaires du programme de microcrédit aux plus pauvres.
La politique sociale du gouvernement Talon a, en effet, connu une nette amélioration avec la relance le 29 juin 2017 dans le département du Zou du programme du programme de microcrédit aux plus pauvres, nouvelle génération. Avec l’effectivité des crédits, les bénéficiaires poussent désormais un ouf de soulagement.
15.000 femmes et 552 hommes déjà bénéficiaires du microcrédit aux plus pauvres
Faut-il le préciser, initialement débutée à trente mille (30 000) francs CFA, ce programme de microcrédit aux femmes est désormais porté par le gouvernement du nouveau départ à cinquante (50) mille francs CFA et plus.
En bénéficiant de ce programme et de ce prêt, les bénéficiaires boostent leurs activités génératrices de revenus. Cet investissement permettra d’améliorer les conditions déjà trop miséreuses de nombres de citoyens béninois au moment où le Président Talon prenait le pouvoir en avril 2016.
En effet, le programme d’actions du gouvernement (PAG) met un accent particulier sur l’autonomisation des femmes. Cette autonomisation est chose effective à travers l’octroi de microcrédit aux plus pauvres, un programme cher au président Patrice Talon.
Selon les statistiques, en deux ans de gestion du pouvoir, les signaux sont à l’orange. D’avril 2016 à début 2018, plus de 3 milliards de francs CFA ont été consacrés aux microcrédits.
La ministre du travail et de la fonction publique Adidjatou Mathys, dans son bilan des deux années de gestion du gouvernement, a précisé que « 15.000 femmes ont bénéficié des Micro Crédits aux Plus Pauvres dont 552 hommes ».
Selon les explications du ministre Adidjatou , « les plafonds des montants alloués ont connu une augmentation par palier. Les bénéficiaires peuvent prendre 2 x 50.000 fcfa et passer ensuite à 2 x 100.000 fcfa, si les termes sont respectés ». Le gouvernement a joint l’acte à la parole et mis les bouchées doubles pour que l’allocation des micros crédits soit une réalité et se passe dans de bonnes conditions et en toute traçabilité.
Beaucoup d’efforts ont été également consentis du côté du gouvernement pour la mise à disposition à bonne date des chèques aux Systèmes Financiers Décentralisés. Par ailleurs, il y a eu l’avènement de la microfinance digitale pour une meilleure traçabilité et une facilité d’accès aux microcrédits. Dans ce cadre, il y a eu le recrutement et la formation de 9000 Béninois pour l’opérationnalisation de la microfinance digitale. A travers la microfinance, plusieurs emplois ont été ainsi créés. En deux ans, le gouvernement de la rupture, a gagné le pari du social. Grâce au programme des micros crédits, les activités génératrices de revenus connaissent une augmentation.
« Ainsi entamé, le gouvernement ne reculera plus en ce qui concerne les mesures sociales au profit des Béninois », a déclaré la ministre des affaires sociales, Mathys Adidjatou lors de la cérémonie de lancement de ce programme dans le département de l’Ouémé. Et ce n’est pas le chef du gouvernement, Patrice Talon, qui attache du prix au social qui dira le contraire. Les Béninois peuvent croiser els doigts et voir la suite de ces programmes pour le reste du mandat du chef de l’Etat.