L’opération « Rambo » déclenchée sur toute l’étendue du territoire national béninois a fait fuir certains présumés cybercriminels vers Lomé la capitale du Togo. La chance ne leur a pas souri de l’autre côté puisque leur séjour a été abrégé par la police républicaine.
Informées de la présence de présumés cybercriminels sur leur territoire, les autorités togolaises ont pris les dispositions adéquates pour mettre la main sur ces hors la loi. Arrêtés en fin de semaine dernière, ces présumés cybercriminels ont été convoyés au Bénin sous escorte policière et remis aux éléments de la police républicaine ce mardi 3 avril 2018.
Les autorités togolaises ont renforcé la veille et ont poursuivi les enquêtes afin de mettre la main sur d’autres bandes de présumés cybercriminels qui ont fuit le Bénin afin qu’ils ne poursuivent leur besogne sur leur territoire.
La lutte contre la cybercriminalité a connu une tournure suite à la recrudescence des crimes de sang au Bénin. De présumés cybercriminels appelés gaymens sont indexés comme les auteurs de ces crimes rituels, surtout suite à une audio d’un jeune gayman qui menaçait de tuer des enfants et de recueillir leur sang pour des rituels. Les autorités béninoises ont alors déclenché une opération dénommée « Rambo » qui a permis de mettre la main sur plusieurs jeunes qui s’illustrent dans la cybercriminalité et dans les sacrifices humains à l’aide d’un fétiche dénommé « kinninsi » qui est nourri de sang et souvent de sang humain pour être plus efficace dans la réalisation des souhaits.
L’opération se poursuit et ces présumés cybercriminels qui troublent la quiétudes des populations et autres cibles seront traqués jusque dans leur dernier retranchement, selon le directeur général de la police républicaine, le général de police, Nazaire Hounnonkpè.
