Suite aux arrestations opérées par la police lors de la marche organisée par la CSTB ce mercredi 1er mai 2024, contre la cherté de la vie, plusieurs organisations syndicales dénoncent et exigent la libération des travailleurs arrêtés.
A travers une déclaration publiée, jeudi 02 mai, quatre confédérations syndicales : la CSA-Bénin, la CGTB, l’UNSTB et la COSI-Bénin condamnent ce qu’elles qualifient de énième atteinte aux libertés syndicales par les gouvernants. Selon ces confédérations syndicales, « il est inadmissible que des travailleurs soient arrêtés un 1er Mai, journée dédiée à des manifestations publiques commémoratives des luttes et visant la satisfaction des revendications ».
Tout en exprimant leur soutien et leur solidarité à leurs camarades arrêtés, les 04 organisations syndicales exigent leur libération immédiate, et sans conditions.
« Ces manœuvres destinées à intimider et étouffer les travailleurs n’émousseront guère la détermination de la classe ouvrière à continuer d’user de leur liberté pour revendiquer leurs droits », font savoir les confédérations syndicales dans la déclaration.
Pour rappel, au cours de la marche du mercredi 1er mai, 72 manifestants ont été arrêtés. 20 ont été relâchés après leur audition à la direction de la police judiciaire et les 52 autres maintenus en garde à vue pour être présentés devant le Procureur.
A.C.C.
