Des législatives et des régionales ont eu lieu dans le calme lundi 29 avril 2024. Un double scrutin qui s’est tenu après une importante réforme qui fait passer le pays d’un régime semi-présidentiel en un régime parlementaire.
Les dépouillements ont débuté en fin de journée après la fermeture des bureaux de vote. Au total, 113 députés à l’Assemblée nationale doivent être élus, mais aussi, pour la première fois, 179 conseillers régionaux qui, avec les conseillers municipaux, désigneront le Sénat nouvellement créé.
Mobilisation plus forte à l’intérieur du pays
Si dans les villes de l’intérieur du pays, la mobilisation a été importante, à Lomé, la capitale, les électeurs ont été peu nombreux d’après certains observateurs.
« Je ne ressens pas beaucoup d’engouement, c’est un peu préoccupant pour moi », a constaté l’opposant Jean-Pierre Fabre, candidat aux élections législatives. Il a déclaré avoir été surpris par la faible affluence dans certains bureaux de vote.
Plus de quatre millions de Togolais sont inscrits sur les listes électorales et devaient voter dans 14.000 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire.
« On a commencé à 7 heures. » Il y a les candidats qui étaient là, ils ont voté. Monsieur le maire aussi était là. Tout se déroule normalement », a déclaré Loufaye Eyana, responsable d’un bureau de vote à Lomé, avant d’ajouter que « tout s’est passé dans le calme. »
Des observateurs internationaux
Une soixantaine d’observateurs internationaux sont accrédités pour ces élections. Ils viennent notamment de l’Union africaine, de la Cédéao, de l’Organisation internationale de la Francophonie et de la Communauté des États sahélo-sahariens.
« Tout se passe dans le calme, les premières impressions sont de bonnes impressions », a estimé Ida Ameyovi Agbemavor, coordinatrice des activités de la mission d’observation de la Communauté des États sahélo-sahariens.
Jusque-là, le scrutin semble se dérouler correctement, reste l’étape de la centralisation et de la proclamation des résultats.
Les observateurs livreront leur premier rapport dès ce mardi, alors que la Commission électorale indépendante, selon le Code électoral, a six jours pour proclamer les résultats provisoires.
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