Le feuilleton du corps d’une dame qui a fumé le 20 septembre 2013 à l’église Saint Jean de Cotonou a connu un autre développement.
Ce jeudi 26 septembre 2013 alors qu’une délégation de la famille de la défunte se rendait dans son village natale dans une localité du Mono pour convoyer et continuer les cérémonies funèbres, le chauffeur du véhicule qui transportait la délégation et les reliques a mystérieusement perdu le contrôle et le véhicule s’est retrouvé dans le décor. Bilan : quatre blessés graves conduits à l’hôpital de zone de Comé, une ville située à environ 100 km au nord ouest de Cotonou. Aux dernières nouvelles les accidentés se seraient tirés d’affaires mais subissent des soins intensifs. Décidément l’ombre de la dame de Grand-popo puisqu’on peut désormais l’appeler de la sorte, plane sur ses reliques et même depuis l’au-delà elle continue de défier ses bourreaux.
On se rappelle, ce samedi 20 septembre, alors que les parents éplorés de dame X se sont rendus à l’église catholique Saint Jean de Cotonou pour la messe corps présent avant la cérémonie d’inhumation, le cercueil posé sur le brancard a commencé à sortir une fumée qui n’a pas laissé indifférent les curieux et les religieux dépêchés pour assurer le déroulement du culte funéraire. C’est au bout d’un grand étonnement que les uns et les autres se sont précipités pour ouvrir le cercueil et asperger le corps d’eau bénite et de jets de pagne pour empêcher la flamme de se propager.
Selon des témoins de la scène, le même scénario s’est produit au domicile de la défunteavant l’arrivée du corps à l’église. Dépassé par les événements le curé célébrant a demandé de sortir le corps de l’enceinte de l’église pour une cérémonie d’absoute sur le perron de l’entrée. Ce qui a été fait et le corps emporté puis conduit au cimetière pour son inhumation.
Selon des témoins, la défunte aurait souffert de son vivant malgré les moyens de son époux. Une manière pour elle de les punir, après sa mort.