L’Aumônerie des Cadres et Personnalités politiques, a tenu, le jeudi 25 avril 2024 à Cotonou, un colloque sur le code électoral récemment modifié. Cette rencontre organisée
sous la supervision de la Conférence Épiscopale du Bénin, a pour thème : « la modification du Code électoral au Bénin de 1990 à aujourd’hui : le Code électoral, le vivre-ensemble et la participation de tous à la construction de la Nation. Contribution de l’Église à la paix sociale pour des élections véritablement démocratiques en 2026 ».
L’objectif est de contribuer à faire prendre conscience que le primat de vivre-ensemble, de la paix et de la participation de tous, à chance égale, à la vie sociopolitique et économique est l’âme de toutes lois, mesures et actions de développement national et par conséquent du Code électoral.
Interrogé à ce propos sur l’Ortb, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a fait remarquer qu’avant le vote de ladite loi, le clergé catholique ainsi que certaines organisations de la Société civile ont fait « une dénonciation a priori pour alerter sur le caractère exclusif ». « Depuis, chacun a pu voir que le code qui a été voté, n’a pas cette vocation. Mais, nous n’avons pas entendu le clergé revenir dire : On s’était trompé », fait-il remarquer. Selon le porte-parole du gouvernement, l’Eglise aurait sollicité de l’Assemblée nationale, le président de la Commission des Lois pour exposer à cette occasion les tenants et aboutissants de la loi. « L’arbitre neutre, le médiateur aurait exactement fait ça », a-t-il dit. Et au porte-parole de poursuivre : « pour le colloque, j’aurais aimé voir le clergé solliciter de l’Assemblée nationale, le président de la Commission des Lois pour exposer à cette occasion les tenants et aboutissants de la loi. Après, les députés de toute obédience pourraient faire le débat ».
A.C.C.
A lire aussi
Echos du colloque sur le code électoral et le vivre ensemble de la Ceb tenu à Cotonou