( Le président de la Fondation Malehossou et les fidèles musulmans prient pour des élections pacifiques au Bénin en 2026)
Les fidèles musulmans ont célébré, mercredi 10 avril 2024, l’Aïd El-Fitr, la rupture des trente jours de jeûne qu’est le ramadan, quatrième pilier de l’Islam. A la place Idi d’Abomey, qui a fait peau neuve pour l’occasion, les fidèles musulmans ont prié pour la paix et des élections pacifiques et transparentes en 2026. L’He Yacoubou Malèhossou, président de la Fondation Malèhossou et prédicateur en Islam, a invité la classe politique à œuvrer pour la préservation de la paix au Bénin.
Les fidèles du Plateau d’Abomey ont pris d’assaut la place Idi ce mercredi 10 avril 2024. A l’occasion de la célébration de la fête du ramadan, cette place a fait peau neuve. Elle a été réhabilitée grâce aux soins du président de la Fondation Malehossou.
C’est l’Imam de la mosquée centrale d’Abomey, El Hadj Nondichao qui a dirigé la prière et donné le sermon. Au cours de son sermon, l’imam Nondichao, est revenu sur le sens à donner au mois de Ramadan. Le jeûne du mois de Ramadan, dit-il, symbolise le quatrième pilier de l’islam. « C’est un acte de foi, de résignation, de patience, de renoncement, de générosité, de partage, de fraternité, de droiture et aussi de détermination du croyant. Le mois du Ramadan est aussi le mois de miséricorde, de pardon et de l’affranchissement du feu de l’enfer. Ce jour est un jour d’allégresse, d’immense grâce et de bénédictions », rappelle -t-il aux fidèles musulmans.
Se prononçant sur les bonnes habitudes à observer durant ce mois béni du Ramadan, l’imam Nondichao souligne qu’elles ne devraient pas s’arrêter après la rupture du jeûne. «Un bon musulman doit observer la droiture toute sa vie. Moi c’est mon message », a -t-il indiqué. Il a exhorté les fidèles musulmans à célébrer la fête, selon les préceptes de l’islam. L’Imam et les fidèles musulmans ont prié pour la paix et pour les autorités béninoises. Il a aussi prié pour l’He Yacoubou Malehossou qui a réhabilité la place Idi d’Abomey en la rendant belle.
Au Bénin, en 2026 auront lieu les élections générales. Les temps des élections étant des périodes très sensibles où la paix pourrait être compromise, le président de la Fondation Malèhossou et prédicateur en Islam, l’He Yacoubou Malehossou s’est inscrit dans une démarche de prévention et de sensibilisation des acteurs politiques. En se référant à des versets coraniques, il a appelé, à l’occasion de la prière du Ramadan, la classe politique, toute tendance confondue, au respect des autorités et des textes de la République. Il les invite à aborder les questions électorales avec circonspection afin d’éviter les escalades verbales et préserver ainsi la paix.
Un rappel important du président de la Fondation Malèhossou
L’He Yacoubou Malehossou est revenu sur le fait que la Fondation dont il est le président invite souvent au respect des autorités à divers niveaux. « Si nous avons l’habitude de nous plier aux instructions du chef de l’Etat, Patrice Talon, et des autorités en général, c’est parce que Dieu nous l’a recommandé à travers la Sourate 4, verset 59 qui dit : « Oh les croyants obéissez au prophète, obéissez aux parents et obéissez à ceux d’entre vous à qui j’ai donné le pouvoir », rappelle le président de la Fondation Malèhossou,.
Aux fidèles musulmans, chrétiens catholiques, évangéliques et autres, il les invite à intensifier les prières afin que l’année 2026 soit une année de paix pour le Bénin afin que les élections se déroulent dans la paix et la transparence. Homme de Foi, l’He Yacoubou Malehossou est confiant que tout se passera dans la paix.
A l’occasion, Yacoubou Malehossou, a expliqué à l’assistance que le roi Kpengla a orienté l’un de ses fils à la pratique de l’Islam. C’est l’origine du nom Malehossou, a-t-il expliqué.
Il faut souligner que des mots de remerciement et de gratitude ont été adressés aux autorités et aux leaders venus assister à la prière à la Place Idi d’Abomey. Gabriel Mèdéhou, premier adjoint au maire, a représenté le conseil communal d’Abomey. Il a témoigné sa sympathie à la communauté musulmane. A en croire ses propos, sa présence se justifie par le fait que le royaume de Danxomè avait un lien étroit avec l’islam depuis 1713 sous le règne du roi Kpengla qui avait orienté son fils Nondichao vers la conversion en islam.
E.A.T.
