( Distel Amoussou fait des observations à l’ancien chef de l’Etat du Bénin de 2011 à 2016)
«En 2026, le président Talon viendra à Tchaourou et ensemble, nous partagerons la parole de Dieu avec la Bible que je lui ai offerte. Ensuite, nous nous rendrons au Mont Sinaï». Déclaration de Dr Thomas Yayi Boni dimanche à Akpro Missérété. L’ancien président du Bénin ne manque aucune occasion pour parler du président de la république, Patrice Talon. Dans un post couplé d’un document audio qui ont circulé sur les réseaux sociaux mercredi, Distel Amoussou fait des observations à l’ex chef d’Etat de 2006 à 2016. Yayi Boni est disqualifié pour critiquer la gouvernance de Patrice Talon, mieux la blâmer, fait savoir le consultant en communication et membre du Bloc républicain.
Boni Yayi a pourtant promis aux Béninois sa retraite politique. En 2023, au détour du congrès du parti d’opposition Les Démocrates dont il est devenu le président, Boni Yayi est désormais sur le terrain politique. Et son morceau préféré, après les chants religieux, c’est de blâmer la gouvernance de Patrice Talon.
Certes, l’ancien président Boni Yayi est un citoyen béninois. Et derechef, il a le droit et le devoir de dire ce qu’il pense. «Il a le droit de critiquer la gouvernance du Président Patrice Talon. Mais pas blâmer la dite gouvernance», conseille Distel Amoussou qui connaît bien l’ancien président Yayi Boni.
A travers une caricature tiré du monde animal, Distel Amoussou démontre que Yayi Boni n’est pas bien placé pour blâmer la gouvernance de Patrice Talon. «Ce qu’on demande, c’est plutôt des alternatives, des propositions. Avoir comme projet de société l’anti talonisme désacerbé, le Bénin ne va pas se développer avec ces genres de critiques. Mais, lorsqu’on fait des croisements, qu’on propose des options, à l’appréciation de l’opinion», fait-il observer.
«Il ne s’agit pas de défendre x contre y. Il s’agit de poser des questions pourqu’on puisse avoir des choix, des options devant nous. Il ne faut pas jouer à la politique spectacle. Patrice Talon a distancé Yayi Boni en matière de réformes, d’infrastructures , au niveau de l’éducation, sur plusieurs plans», fait constater Distel Amoussou. Il persiste et signe : Boni Yayi a le devoir de dire ce qu’il pense de la gestion de Talon mais ce qui est demandé c’est des alternatives, insiste monsieur Amoussou, ancien collaborateur de Yayi Boni.
« La gouvernance de Patrice Talon bien loin devant celle de Boni Yayi », dixit Distel Amoussou
En utilisant la caricature du vautour et du cochon, Distel Amoussou explique: «J’ose cette caricature pour dire que la gouvernance de Patrice TALON, même si elle n’est pas des plus reluisantes au monde, reste la plus rassurante, la plus équilibrée et porteuse d’espérance, bien loin devant celle de Boni YAYI que nous avons connu». Il conclut: « Il est donc déductible au constat des réalités et des réalisations palpables ou non que Boni YAYI est disqualifié à blâmer la gouvernance de Patrice TALON».
DisteL Amoussou parle le même langage que Patrice Talon qui dans son discours sur l’état de la nation jeudi 22 décembre 2023 au parlement, a fait un bilan de son mandat et a ironisé sur certaines méthodes.«Le Bénin se construit de façon visible, sans coup de pioche, sans pose de première pierre, et sans inauguration», a déclaré le président Talon. «C’est différent du régime passé qui excellait dans les poses de première pierre et a laissé beaucoup de chantiers inachevés et des éléphants blancs», a martelé Patrice Talon.
Le président Talon a notamment cité les progrès réalisés dans l’industrialisation, l’énergie, les infrastructures, les filets sociaux et les classements favorables du Bénin. Il a également rappelé que le pays a été classé 1er pays par différentes institutions au plan international.
«Ne pas le reconnaître, c’est minimiser et ignorer ce qui est en train d’être fait», a indiqué le président Talon selon qui, «L’émerveillement appartient au Béninois et aux Béninoises»
C’est une lapalissade. Le Bénin figure aujourd’hui parmi les pays d’Afrique de l’Ouest qui connaissent une croissance économique indéniable.
Talon, un président réformateur
Au Bénin, le gouvernement Talon se fait remarquer par l’annonce d’un « Plan d’action du gouvernement », et des projets de réformes profondes et multiples.
En quelques années, des guichets électroniques sont mis en place pour faciliter l’accès aux actes d’état civil et notamment la dématérialisation de l’administration publique. Dans les régions rurales enclavées, le soutien à la scolarisation est renforcé. L’enseignement supérieur est réformé. A travers tout le pays, de nouvelles routes sont asphaltées , ainsi que les voies passantes des agglomérations, changeant la physionomie de plusieurs villes.
L’agriculture connaît un nouveau dynamisme, et de nouvelles filières agricoles sont développées. Un projet majeur d’industrialisation est en voie de réalisation, dans la zone de Glo Djigbé pour transformer localement les matières premières produites. La création d’entreprise est facilitée. La fierté nationale est flattée par une politique patrimoniale ambitieuse qui voit notamment le retour de certains trésors royaux précoloniaux exposés entre temps à la Présidence de la république. Car la relance du tourisme et la monétarisation de l’héritage culturel du pays figurent aussi en bonne place à l’agenda gouvernemental. Il n ‘y a donc pas photo entre la gouvernance sous Patrice Talon et sous Yayi Boni. Il revient donc à l’ancien président de se taire et de laisser Dieu en qui il croit réaliser l’alternance au sommet de l’Etat comme ce fut le cas en 2016 au terme de ses deux mandats.
Armelle C. CHABI
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La soumission aux dirigeants
Puisque c’est Dieu qui a établi les autorités civiles, il s’en suit que tous ceux qui honorent Dieu doivent aussi se soumettre aux dirigeants qu’il a établis sur eux. En fait, c’est la responsabilité de tous les citoyens, sans exception. Quelques passages des Écritures, « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu » (Rm 13.1).
« Rappelle-leur d’être soumis aux gouvernements et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute œuvre bonne… » (Tt 3.1).
« À cause du Seigneur, soyez soumis à toute institution humaine, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir ceux qui font le mal et louer ceux qui font le bien » (1 Pi 2.13-14).
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