Dans les arcanes du pouvoir béninois, un nom circule avec insistance, celui de Ange Olivier Boko, fidèle parmi les fidèles du président Patrice Talon. Ce personnage, jusqu’alors pilier discret, est aujourd’hui au centre d’une controverse qui agite le landerneau politique à l’approche des élections de 2026.
Ange Olivier Boko, reconnu pour son dévouement à Talon et à l’État, est désormais perçu comme un perturbateur par certains cercles proches du pouvoir.
Son amitié de longue date avec le président et ses contributions significatives sont mises à mal par des stratégies visant à saper sa réputation et à éroder son influence.
Son silence face à la tempête politique déclenchée par sa possible candidature à la présidence suscite autant d’interrogations que de spéculations.
Ce mutisme stratégique est-il un signe de résistance ou de retrait calculé ? La réticence publique à prendre position en sa faveur contraste avec le soutien discret mais solide de nombreux sympathisants.
Dans le même temps, la neutralité proclamée du président Talon dans la campagne pour sa succession est mise à l’épreuve.
Ses interventions pour tempérer les ardeurs autour de la candidature de Boko laissent planer des doutes quant à l’unité et la ligne de leur camp politique.
La position d’Olivier Boko, entre appui occulte et front de refus, fait le lit d’une confrontation politique où s’affrontent loyauté et ambition.
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