Quel crédit accorder à une sortie médiatique de travailleurs ( cheminots) qui font croire à qui veut les entendre qu’ils soutiennent un perdant après une décision de justice, qui plus émane d’une instance de dernier ressort ? Face à ces agissements, le Groupe Petrolin est très imperturbable face au chien de ses détracteurs qui aboie et fait pipi.
La scène s’est produite ce vendredi 17 novembre au Chant d’Oiseau de Cotonou avec un syndicat minoritaire de l’ex-OCBN. C’est en fait une minorité de cheminots conditionnés certainement pour amuser la galerie. Ils se sont prononcés sur la décision rendue par la cour suprême en ce qui concerne le contentieux qui a conduit devant la cour suprême le groupe BOLLORE au groupe PETROLIN au sujet du projet de réhabilitation, d’extension et d’exploitation des infrastructures de la ligne de chemin de fer Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey. Ces cheminots faut-il analyser, se sont fait induire en erreur. Simplement.
En effet, dans leur sortie, ils disent ne pas apprécier le fait que l’un de leurs leaders syndicaux, sans les avoir consultés, ait salué publiquement la décision de la cour suprême du Bénin, décision qui a donné définitivement raison au groupe PETROLIN dans ce dossier. Ensuite, ces cheminots se sont déclarés solidaires du Groupe Bolloré qui est pourtant le perdant. Selon eux, ce dernier serait leur unique employeur. Donc PETROLIN n’a pas selon leurs dires le droit de reprendre la gestion de l’entreprise et d’exécuter les travaux de réhabilitation et d’extension du chemin de fer.
Et comme si le ridicule pouvait tuer, ces cheminots vont jusqu’à demander au groupe PETROLIN de collaborer avec le groupe BOLLORE.
Ce groupuscule de cheminots oublie que le Bénin est un Etat de droit et qu’à l’analyse, leur acte est constitutif ni plus ni moins d’une complicité d’entrave à la justice. Ils font preuve d’amateurisme sans savoir que l’autorité de la chose jugée, qui plus est en dernier ressort, s’impose à tout le monde sans exception.
Certainement nostalgiques du départ imminent de leur « employeur » illégitime, ils pensent jouer aux trouble-fête pour changer le cours des événements. Erreur.
Que ces cheminots le savent pour dit. La justice a déjà, par sa décision, invalidé la Convention d’août 2015 sur la base de laquelle le groupe BOLLORE gérait cette société. Il doit plier bagages. Oui. N’en déplaise à ces oiseaux de mauvais augures qui rêvent encore de voir ce groupe poursuivre sa présence illégitime.
Le groupe PETROLIN est quant à lui imperturbable. On se rappelle encore de sa récente entrevue avec les principales centrales syndicales et les syndicats les plus représentatifs de l’ex-OCBN. Au cours de cette rencontre, le groupe PETROLIN a rassuré les travailleurs qu’il respectera exactement les engagements de l’appel d’offres relatif à la réalisation du projet qu’il a remporté.
Un conseil, il reste à ces cheminots de mettre à l’épreuve le Président Directeur Général du Groupe PETROLIN, Samuel DOSSOU-AWORET. C’est certainement ce qu’il demande. Et déjà, il a respecté ses engagements vis-à-vis de tous ses partenaires.
Tout compte fait, on apprend que les démarches nécessaires sont d’ores et déjà en cours pour le démarrage des travaux de réhabilitation et d’extension du corridor ferroviaire conformément à la décision de la Cour suprême du Bénin. « Alea jacta es ».