La révolution de la médecine Ouest africaine, particulièrement celle des pays francophones, est en marche. Le Bénin sera présent au 41 ème congrès régional annuel de l’Association ouest-africaine de pharmacologie dont les travaux se tiendront en 2018 au Japon avec trois nouveaux produits du laboratoire GBE. Le phytothérapeute Raphael Tchidimè a fait l’annonce en marge du 40 ème congrès régional annuel de la société ouest-africaine de pharmacologie démarré à Cotonou ce mardi 24 octobre 2017. Le soutien du gouvernement et de son chef, Patrice Talon, au responsable du laboratoire GBE est souhaité.
Le laboratoire Génération Bien-Etre ( GBE) est déterminé à jouer sa partition dans la lutte contre la progression de certaines maladies dans la sous-région ouest –africaine. Il s’agit notamment du diabète, de l’hypertension et les résistances aux antibiotiques. Le premier responsable du laboratoire GBE, Raphaël Tchidimè, est donc plus que jamais renforcé suite à sa participation au 40 ème congrès régional annuel de l’Association ouest-africaine de pharmacologie démarré à Cotonou mardi 24 octobre 2017. Et l’ambiance de gaieté des participants dont des professeurs de santé, docteurs, sages-femmes et infirmiers ce jeudi 26 octobre à la célébration du 40 ème anniversaire de l’Association ouest africaine de la pharmacologie en dit long. D’ailleurs, Dr Raphael Tchidimè était également à l’honneur, lui qui célébrait son anniversaire. Et en attendant de souffler l’année prochaine d’autres bougies, Dr Tchidimè se lance un défi : la sortie de trois nouveaux produits bientôt. C’est le fruit de sa participation au 40è congrès régional annuel de la société ouest-africaine de pharmacologie.
Placées sous le thème: Lutte contre la progression de certaines maladies dans la sous-région de l’Afrique de l’ouest: diabète, hypertension et les résistances aux antibiotiques, les assises de Cotonou ont été l’occasion rêvée pour Dr Tchidimè de prendre la décision de mettre en évidence les thèses de soutenance des étudiants des universités du Bénin aux fins de produire trois nouveaux alicamentsqui seront étudiés par le centre de pharmacologie de la Cbrst . L’ambition de Dr Tchidimè est que ces nouveaux produits soient enseignés par le président ouest africain de pharmacologie à l’Université de Benin city au Nigéria.
Aussi, ces trois nouveaux produits du laboratoire GBE feront le tour de l’Afrique pour être étudiés. Ils seront aussi présenté au 41 ème congrès régional annuel de la société ouest-africaine de pharmacologie dont les travaux se tiendront en 2018 au Japon.
Quant aux travaux du 40 ème du congrès de l’Association qui prendront fin ce vendredi 28 octobre, ils ont été ouverts par le doyen de la Faculté des sciences de la santé en présence du président de la société ouest-africaine de pharmacologie. Venus du Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Ghana, Burkina Faso… les participants ont beaucoup réfléchi sur le thème de la rencontre de Cotonou : « lutte contre la progression de certaines maladies dans la sous-région ouest –africaine ». C’est donc avec détermination et courage que Dr Tchidimè annonce la sortie de trois produits. Et si le phytothérapeute pourrait avoir le soutien du gouvernement de Patrice Talon, il ira loin. A son actif, on a plusieurs produits dont les plus en vue sont : entre autres Vita Iron qui lutte contre l’anémie et Dehansantose, un alicament d’une efficacité hors pair. Ces produits sont en vente dans des officines au Bénin, surtout Vita Iron.
« Le Bénin doit copier l’exemple du Ghana …. » , dixit Raphaël Tchidimè sur Eden TV
« La médecine traditionnelle à l’assaut des affections chroniques pour quels résultats ? Tel est la réflexion abordé par le docteur Raphaël Tchidimè, invité de Éden tv dans la matinée de ce mercredi 25 octobre. Raphaël Tchidimè qui participait au 40 ème congrès régional annuel de la société ouest-africaine de pharmacologie à la Faculté des sciences de la santé a disposé de son temps pour éclairer la lanterne de plusieurs milliers de béninois notamment les téléspectateurs de Eden Tv.
Selon les explications de Dr Tchidimè, les tradipraticiens béninois sont mieux considérés ailleurs que dans leur propre pays. Depuis 2001, l’Union africaine a instruit les pays africains à ratifier la loi sur la phytothérapie, mais le Bénin ne l’a pas fait jus qu’aujourd’hui, se désole le docteur Raphaël Tchidimè du laboratoire Génération Bien-être. La médecine traditionnelle encore appelée médecine douce par l’Occident, selon l’invité de Eden Tv « peine encore à retrouver ses marques surtout au Bénin où les tradipraticiens ne bénéficient d’aucune aide de l’État ». Mais ce n’est toujours pas le cas dans tous les autres pays que le docteur Raphaël Tchidimè donne des formations. Au Ghana qui regorge plus de cent mille pharmaciens traditionnels, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire ou au Togo, les tradipraticiens sont mieux logés par leur gouvernement respectif pendant que leurs homologues béninois sont méprisés. Docteur Raphaël Tchidimè a insisté sur la nécessité de coupler la médecine traditionnelle et conventionnelle. « Au lieu de copier l’Occident, on peut copier le Ghana, le Nigeria et même le Burkina qui vient d’homologuer son 50 ème phyto médicament », suggère le docteur Raphaël Tchidimè.
