Au Bénin, il y a depuis quelques heures des sans-abri à Tankpè, une localité de la commune d’Abomey-Calavi. Après ceux de la commune de Kandi qui ont vu l’eau faire tomber leurs maisons. A Tankpè, il s’agit des membres de plusieurs familles. Ils sont devenus des sans abri suite aux casses d’une vingtaine de maisons dans la journée du mercredi 23 août 2023. Et ce n’est pas terminé. 100 maisons seraient concernées par ces casses qui, si rien n’est fait, vont se poursuivre dans les heures et jours qui vont suivre. Sur sa page facebook, l’élu municipal d’Abomey-Calavi, Arsène Yaovi, implore la clémence de la justice pour une trêve. Il sollicite aussi l’intervention du père de la nation, le Président Patrice Talon.
«Mercredi noir à Tankpè (Abomey-Calavi) ! La journée de ce mercredi 23 Août 2023 est la plus horrible que j’ai vécue depuis ma naissance», raconte Arsène Yaovi, élu municipal d’Abomey-Calavi. Sur sa page, il poste des images. Et à l’élu municipal de poursuivre: «Près de 20 maisons cassées, des familles délogées sans préavis, des enfants et de vieilles personnes sans abri, des crises et déjà des morts». Les images font froid au dos. Que vont devenir ces personnes? A l’approche de la rentrée des classes et aussi de la petite saison des pluies. «J’ai vu de vieilles personnes abattues et désœuvrées. Les familles (…) indexées par les populations», raconte l’élu unicipal Arsène Yaovi. «Je suis triste et meurtri», se désole-t-il.
Et ce n’est pas terminé. «Près de 100 maisons seraient concernées par cette opération», rapporte l’élu municipal d’Abomey-Calavi. Il sollicite le père de la nation, le chef de l’Etat. «J’appelle respectueusement le Président Patrice TALON à la rescousse de nos parents», lance-t-il. Certainement, un appel qui n’est pas tombé dans un désert et le cri de détresse de l’élu municipal fera écho. Les personnes délogées, et donc des enfants et de vieilles personnes désormais sans abri ont leur regard tournés vers le Président de la république. De même que les familles dont les maisons seront cassées dans les heures qui suivent si rien n’est fait pour instaurer une trêve.
S.E.,
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