La Plateforme électorale des Organisations de la Société Civile (PEOSC) a évaluées ce jeudi 27 avril 2023 ses diverses activités menées de 2015 à 2023. C’était à l’hôtel Azalaï de Cotonou en présence des représentants des différents acteurs de la société civile.
À la fin de l’atelier d’évaluation et de capitalisation des actions de la PEOSC, la présidente de la plateforme Fatoumatou Batoko Zossou explique l’importance d’une telle rencontre et rappelle la vision de la plateforme. « Il est toujours bon à un moment donné de son parcours, de faire le bilan et d’évaluer ses forces et ses faiblesses, de voir les menaces et les opportunités sur lesquelles il faut s’appuyer, les saisir pour amplifier le travail qui est fait », a-t-elle confié. Selon les explications de Fatoumatou Batoko Zossou, l’atelier de ce jeudi a permis d’analyser « la pertinence, l’effectivité et l’efficience de nos actions, c’est-à-dire l’argent mis pour la réalisation de nos activités comparé aux résultats atteints; les impacts sur les populations, la cible », indique-t-elle.
Des consultants, dit-elle, ont été commis pour les deux activités à savoir l’évaluation des actions de la plateforme électorale depuis sa création en 2015 jusqu’en 2023 et la réalisation du document de capitalisation de ces actions. « Le document de capitalisation nous a permis de savoir, par rapport à ce que nous avons fait, quel progrès il y a eu, les insuffisances et quels sont les acquis sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour d’autres succès. Ce document nous a permis également de savoir ce qu’il faut éviter et ce qu’il faut considérer les prochaines fois », a-t-elle déclaré.
Madame Fatoumatou Batoko Zossou se préoccupe, par ailleurs de la pérennisation de la plateforme. En cela, elle affirme que « la durabilité de la plateforme est un réel problème sur lequel il faut beaucoup travailler ». Car, à l’entendre, la vision de la plateforme électorale des Organisations de la Société Civile est grande et participe à la paix dans le pays. « Notre vision, c’est de contribuer à des élections pacifiques, des élections transparentes, des élections inclusives et participatives. Par rapport à l’organisation des élections inclusives, c’est déjà un grand pas qui a été fait. Aujourd’hui, l’opposition a pris part aux élections communales et législatives. Mais, il reste encore à faire. Nous luttons pour l’inclusivité de l’opposition dans toutes les réformes électorales; l’inclusivité de toutes les personnes appropriées dans les décisions d’intérêt national. L’aspect pacifique est une vision à laquelle il faut travailler. La plateforme a et continue de travailler à cela » explique madame Fatoumatou.
Pour finir, elle lance un message à ceux qui méconnaissent les efforts de la plateforme. « Si la plateforme ne faisait rien, peut-être qu’il y aurait eu plus de dégâts et de violences que ce que nous avons vu en 2019 », estime-t-elle.
F. KOUWAFIN
