A travers un texte publié sur sa page Facebook, Irenée Josias Agossa, Président du Parti RLC. Expose son point de vue sur la proposition de loi d’amnistie introduite par les députés du groupe parlementaire Les Démocrates à l’Assemblée nationale. Le texte est intitulé : « Les Démocrates en conflit avec leur conscience ».
Dans son analyse, Irenée Josias Agossa écrit : » Les Démocrates , avec leurs complices veulent faire des conséquences de leurs choix politiques, une cause nationale. Choix fondés sur le mépris, la haine et l’irresponsabilité ».
Autrement, ajoute –il, « expliquez -nous comment peut-on de 2019 à 2021, affirmer partout que le Bénin du Président Talon est un État qui a tourné dos aux principes démocratiques avec des lois crisogènes, scélérates et pour cela, on a appelé à la désobéissance civique. S’en sont suivies des violences, des manifestations qui ont conduit certaines personnes en exil, d’autres en prison, des mutilés, et des morts, pour revenir en 2023, sans que rien n’ait changé, mieux, en étant jouisseurs des lois incriminées pour réclamer une amnistie pour les victimes de cette errance politique ! »
Le Président du Parti RLC fait savoir, « Qu’il vous souvienne ; mes compagnons et moi avons été traités de tous les noms, parce que ayant fait le choix des urnes en 2021. Pour Les Démocrates, nous étions des traîtres, des collaborateurs du diable, des ennemis du peuple ». Il pose une question : « Que sont-ils en étant aujourd’hui députés de la République avec les mêmes lois, les mêmes institutions, le même Président de la République ??? »
C’est pourquoi, Irené Agossa conclut qu’ « Il est temps que le parti » Les Démocrates » assume ses responsabilités en présentant humblement des excuses au peuple suite à une prise de conscience de l’ordre républicain, qui met à nu les fausses manœuvres politiciennes dont ils sont coupables, et qui remet en cause leurs choix politiques précédents ».
« S’ils ( Les Démocrates ) ne le font pas en présentant des excuses publiques, et prenant conscience désormais de l’ordre républicain, comment peut-on comprendre leur démarche de vote d’une loi d’amnistie. De toute évidence, cette démarche résulte d’un problème de conscience qui les tiraille. Mais ils n’ont pas encore compris qu’il n’y a pire prison que celle de sa propre conscience ».
S.E.