La présidente Claudine Prudencio a été remplacé à la tête de l’Institut national de la femme (Inf) en conseil des ministres mercredi 15 mars 2023. Elle est remplacée par Me Huguette Bokpè Gnacadja qui occupait le poste de secrétaire exécutif. Des rumeurs font croire à une sanction de la part du chef de l’Etat. Sur le sujet, Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement fait savoir qu’il ne s’agit pas d’une éviction, mais plutôt d’un changement à la tête de l’INF.
Claudine Prudencio n’a pas été évincée de la tête de la présidence de l’Institut national de la femme (INF). Il ne s’agit ni d’une éviction, ni d’une sanction venant du président Patrice Talon à son encontre. Propos du porte-parole du gouvernement sur Océan Fm, vendredi 17 mars 2023lors de sa séance hebdomadaire avec les professionnels des médias.
Selon le porte-parole du gouvernement, il y a eu plutôt changement à la tête de l’INF suite aux discussions entre le chef de l’Etat, Patrice Talon et Claudine Prudencio au regard des activités que la présidente de l’UDBN entend mener notamment au plan politique, explique le porte-parole du gouvernement. « Moi, je ne suis pas sûr qu’il se soit agi d’éviction. Il y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ces nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l’Institut et il m’a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio », a expliqué le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement. « Je crois que cela s’est géré, réglé de la meilleure des manières possibles et conséquemment, je puis affirmer qu’il n’y a pas eu d’éviction. Il y a eu de changement. Ce n’est pas un limogeage », a-t-il ajouté.
« Il n’y a pas de problème »
Wilfried Léandre Houngbédji va plus en profondeur en soulignant expliquant qu’au regard des activités que Claudine Prudencio entend mener, notamment au plan politique et que l’accord a été passé idéalement pour elle-même et pour l’Institut, il fallait procéder à un changement de main à la tête de l’INF.
Selon le porte-parole du gouvernement, au cas où Claudine Prudencio démissionnait, le Conseil des ministres nommera un nouveau ou une nouvelle présidente pour l’Institut national de la femme. « Dans un cas, comme dans l’autre, le Conseil des ministres serait intervenu et puis si elle avait démissionné, les médias iraient encore dire qu’il y a malaise entre Patrice Talon et Claudine Prudencio au point où elle a dû démissionner ou bien que c’est le gouvernement qui lui a demandé de démissionner. Maintenant qu’il y a eu des discussions en amont et qui ont conduit au changement de visage à la tête de l’Institut, vous voulez encore trouver un problème là. Il n’y a pas de problème. Rassurez-vous, il y a eu des discussions en amont pour justifier la décision qui a été prise », a précisé Wilfried Houngbédji.
Le porte-parole du gouvernement invite les Béninois à considérer le départ de Claudine Prudencio comme un fait normal. Dans les prochains jours, l’actualité nationale nous situera davantage et permettra de convaincre davantage les saint Thomas.
A.C.C.