Vingt cinq années de bons et loyaux services rendus à la nation béninoise, cela mérite une récompense. Le peuple béninois et ses dirigeants lui ont témoigné ce jour une vive reconnaissance. Le Greffier en Chef du Tribunal de Première Instance de Cotonou, Me Seïdou Abou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été élevé au grade de chevalier de l’ordre national de mérite du Bénin. C’était à la faveur d’une auguste cérémonie sous la houlette de Mme la grande chancelière de l’ordre national du Bénin, Koubourath Osséni. C’était ce mardi 8 novembre 2016 à la salle de conférence du Centre de Documentation et d’Information Juridique de la cour d’appel de Cotonou.
Me Seïdou Abou est à l’honneur. Devant parents et amis, invités et fonctionnaires du tribunal sans oublier le représentant du garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme, six béninois ont été récompensés pour le travail acharné et empreint de qualité, rendus à toute la nation. Cela confirme l’adage qui dit que le bienfait n’est jamais perdu. Parmi ces heureux du jour, on compte en première place Me Seïdou Abou, l’homme qu’on ne présente plus. Il a reçu une récompense méritée pour ses loyaux et consciencieux services rendus à la nation béninoise. Aussi, faut-il le rappeler, ce récipiendaire est un homme hors pair.
On se souvient de nombre de distinctions qu’il a déjà reçues en vertu de ses qualités. Il s’agit de sa discipline et de sa rigueur au travail, de sa ponctualité et de son savoir-faire pour ne citer que ces qualités de l’homme. En dehors des services rendus dans l’exercice de sa profession, il fait des dons sauver des vies humaines et de voler au secours de qui manifeste un besoins de soutien. « Il ne suffit pas d’être riche mais le peu d’argent que vous avez, vous pouvez contribuer …vous savez, en Europe, ceux qui ont d’argent, ils ont une maison, une voiture ; le reste de leur fortune, ils donnent ça à l’Etat, à des orphelinats, aux démunis mais cette réalité n’est pas encore encrée en nous en Afrique et au Bénin en particulier » a confié le récipiendaire dans une interview transcrite et partagée au cours de la cérémonie de distinction. Pas plus longtemps, il était au chevet des enfants de centre de formation des aveugles et des déficients visuels de Djanglanmey dans le département du Mono, commune de Grand-Popo. Dans ce lieu, le donateur a comme d’habitude fait plusieurs dons en espèce dont, dix paquets de tôles et une enveloppe de 500.000 FCFA pour assurer l’écolage de ses enfants aveugles. Sans hypocrisie, cet officier de justice est un modèle à suivre par les autres béninois qui disposent de moyens ou tout au moins le minimum. Bref, les personnes aisées doivent lui emboîter les pas pour le bonheur du peuple béninois.
En effet, faut-il le rappeler, les six récipiendaires sont tous des fonctionnaires en poste au ministère de la justice, de la législation et des droits de l’homme. Ils ont chacun en ce qui les concerne, joué leur partition pour l’édification d’une administration au service du développement. Ils sont des piliers du développement du Bénin a déclaré la grande chancelière. A en croire ces propos, ces six béninois ayant reçu une distinction à titre normal sont bien, selon les critères d’admission dans l’ordre, de nationalité béninoise, ayant totalisés trente ans d’âge, dix années au moins de services et des mérites à mettre en mémoire. C’est au vu de ces qualités que le président de la République leur a décerné le satisfécit de la nation en les recevant dans l’ordre national de mérite.
En prenant la parole au nom des récipiendaires, Christophe Atimankan s’est fondu en remerciement et en louange du travail bien fait. Il a réitéré l’engagement de ses pairs récipiendaires à garder ce modèle de dignité et de loyauté. Au demeurant, le travail se trouve dans les devises de tous les pays a-t-il dit, c’est pourquoi il n’a de cesse dans son intervention exhorter les cadres de l’administration au travail bien fait et d’être des modèles pour la génération future.
