Sébastien Ajavon a passé ce jeudi son septième jour de garde à vue à la Brigade de Cotonou dans une affaire de 18 kg de cocaïne qui aurait été retrouvé dans un conteneur destiné à sa société Comon SA. Se prononçant sur le dossier ce mercredi 2 novembre, Michel Alokpo a prédit que « Ce dossier va connaitre une issue favorable ». C’est aussi un dossier qui va redorer le blason de la démocratie au Bénin, dit-il. Lire ses propos.
« C’est un dossier qui corse un peu notre démocratie. C’est vrai que l’image qu’il donne à notre démocratie n’est pas une bonne image. Mais laissons le temps à ceux qui sont chargés d’instruire ce dossier de le conduire à bon port. Parlant de l’homme Sébastien Ajavon, je ne puisse pas croire que Ajavon soit mêlée dans une telle histoire de cocaïne. Beaucoup de voie se sont élevées dire que c’est une main invisible. Quelque soit cette main invisible qui est intervenue pour faire vivre cette situation à un partenaire de taille de Talon , ca fait mal, je ne pense pas que Talon puisse être derrière ce dossier.
La population n’est pas contente, c’est vrai, mais donnons le temps au temps pour que la vérité éclate. Je suis sûr que ce dossier va connaitre une issue favorable et redorer le blason à notre démocratie. C’est le plus important. Le plus important, c’est notre démocratie, c’est pas l’homme, c’est soigner l’image du Bénin parce que cette histoire de cocaïne a jeté de l’opprobre sur la nation béninoise, elle a même jeté de l’opprobre sur le chef de l’Etat, elle a jeté de l’opprobre sur tous les hommes politiques parce que Ajavon n’est pas n’importe qui. Je pense que Dieu fera de telle sorte que ce dossier soit bouclé pour que la vérité puisse éclater. Mais s’il arrivait que Ajavon n’est pas coupable, que ceux qui ont engagé de telles procédures soient punis parce que c’est cruel, c’est méchant à première vue. Si Ajavon n’est pas appréhendé par la justice, il va falloir que le Président table du poing sur la table pour punir ceux qui ont mené ces enquêtes avant d’aller arrêter un homme d’affaire qui est aussi un homme d’état. Il fallait demander l’avis du chef de l’Etat ; quel est l’avis du chef de l’Etat, je ne sais pas mais je ne pense pas qu’il puisse ordonner qu’on aille arrêter Sébastien Ajavon ».